Intervenons-nous

    Trois personnes ont été tuées dans le village Kivumu non loin de Minembwe-Centre, Commune rurale de Minembwe dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu.

    Selon des sources concordantes, cet événement macabre s’est produit le dimanche 19 avril dans la soirée.

    Parmi les victimes, figurent deux femmes et un homme. A en croire des autorités locales, les victimes se rendaient aux champs lorsqu’elles ont croisé leurs bourreaux.

    Avant d’être tuées, ces deux femmes ont subi des violences, ajoutent les mêmes sources.

    Les sources au sein de la 33ème région militaire confirment cet incident à Minembwe confirment cet incident, et affirme que les enquêtes sont en cours, pour dénicher ces « hors la loi ».

    Elles promettent par ailleurs qu’aucun crime de ce genre ne devrait rester impuni.

    Indignation et condamnation

    Les réactions fusent de partout après ces meurtres de Minembwe. Des notables et autres ressortissants de la région condamnent une « situation inacceptable ».

    C’est le cas de Aimable Mwungura, Jeune leader Munyamulenge et ancien porte-parole des étudiants Banyamulenge au Sud-Kivu qui regrette la cruauté avec laquelle ces actes ont été commis. « Ces bandits armés ont d’abord violé et en suite mutilé des corps sans vie. C’est inacceptable », s’insurge-t-il.

    Il fustige par ailleurs ce qu’il qualifie de «silence et l’indifférence» de la Mission des Nations Unies (MONUSCO) et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans ce qui se passe à Minembwe.

    Aimable Mwungura lance un cri d’alarme aux Gouvernements tant Provincial que National afin d’assurer une sécurité à cette population « longtemps délaissée ».

    Hier lundi 20 avril, des habitants se sont réunis à Minembwe Centre, pour dénoncer cet acte.

    Minembwe est une région en insécurité depuis des mois avec la résurgence des affrontements armés entre groupes rivaux à caractère éthique et tribal.

    Depuis quelques mois, les autorités à tous les niveaux disent s’activer pour que la paix revienne dans l’entité et demandent que les habitants acceptent de déposer les armes et de cohabiter pacifiquement. En attendant, plusieurs incidents malheureux continuent à être rapportés alors que plusieurs acteurs sociaux et politiques demandent à l’Etat « d’imposer la paix ».

    Ghislain Bafunyembaka

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