Des femmes pygmées du territoire de Kabambare, au Maniema se disent inquiètent suite à la situation dans laquelle elles vivent. Elles plaident pour une distribution équitable de ressources avec d’autres communautés du milieu.
Elles l’ont fait savoir lors de la célébration de la Journée Internationale des Peuples Autochtones; célébrée le 9 août de chaque année.
Le thème retenu pour cette année est : « le rôle des femmes autochtones dans la préservation et la transmission des savoirs traditionnels ».
Dans un échange avec l’organisation Action pour la Restauration de la Paix et Justice (ARPJ), ces dernières regrettent que les rivières et autres ressources sont exclusivement exploitées par les Babuyu.
« Et que cette discrimination socioéconomique serait à la base d’une vie médiocre, qui impact aussi négativement sur les vies de leurs enfants. Car en cas des maladies, leurs avoirs ne permettent pas à leurs enfants d’avoir accès aux soins primaires, pour ne pas dire soins de qualité. En plus, les femmes pygmées ont recommandé à ARPJ de faire un plaidoyer afin qu’elles trouvent des maisons en tôles par rapport à l’incident d’incendie qui s’était produit en date du 27 juillet 2022, et qui n’est pas le premier, les laissant sans abris. Ces femmes ont rappelé encore au staff ARPJ, que plus de 20 maisons ont été incendiées. » explique l’ARPJ.
Pendant ces dialogues, les autochtones pygmées auraient été informés par cette structure sur la proposition de loi portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées adoptée par les deux chambres du parlement et qui a été promulgué le 27 juin 2022 en considération de leurs droits.