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Le monde a célébré ce mardi 2 novembre 2021, la journée internationale de la lutte contre l’impunité et des crimes commis contre les journalistes. Pendant ce temps, l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNCP) section de l’Ituri, affirme que depuis le début de l’année en cours, elle a enregistré au moins deux chevaliers de la plume cruellement tués à domicile, en plus de trois cas d’agressions exercées contre les journalistes, 5 cas d’extorsions notifiées et environ sept menaces de morts proférées contre des journalistes.

« Depuis le depuis de l’année 2021 nous avons enregistré deux morts. Un confrère et une consœur sauvagement abattus à domicile, paix à leurs âmes. Trois cas d’agressions physiques, tortures, et cinq cas d’extorsions des biens des journalistes. Des visites nocturnes, intimidations, des interpellations, plusieurs journalistes reçoivent des menaces des morts mais des cas en répétition sont au nombre de sept, » a expliqué à Laprunellerdc.info, Mme Christine Abeditho, Présidente a.i de l’UNPC en Ituri.

La Corporation des journalistes en Ituri appelle par ailleurs les professionnels des médias à se conformer à leur éthique et leur déontologie.

Christine Abeditho demande aux chevaliers de la plume d’être les premiers à assurer leur propre sécurité, pendant cette période d’insécurité que traverse la province, sous l’état de siège.

« Les journalistes doivent savoir qu’il ne faut pas attendre d’être victime d’une atteinte à la liberté de la presse pour la défendre, défendre la liberté de presse est un devoir à tous. Agissons tous et que le journaliste sache qu’il est le premier responsable de sa sécurité, » a-t-elle indiqué.

Lire aussi Beni : l’UNPC demande à la justice de se saisir de tous les auteurs des crimes contre les journalistes

Notons qu’alors que la journée internationale de lutte contre l’impunité et crimes commis contre les journalistes était entrain d’être célébrée ce 2 novembre, le journaliste Abdoul Lazo Jérémy de la Radiotélévision nationale congolaise station Bunia, s’est vu séquestré par les services de sécurité dans l’auditorat militaire, sur l’instruction du Porte-parole du Gouverneur de province. Selon nos informations, il est arrêté pour « propagation des faux bruits ».

John Mary Ndika, depuis Bunia

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