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    Des acteurs armés, notamment des militaires FARDC et éléments de la PNC, ainsi que des groupes armés actifs en province de l’Ituri (Codeco, Zaïre, FPIC, FRPI, Mai-Mai, Adf-Nalu, chini ya tuna) et leurs supplétifs sont accusés d’avoir été auteurs de 43 cas des violations des droits de l’homme en province de l’Ituri, en l’espace de trois mois seulement (Janvier-Mars 2023).

    Ce bilan est contenu dans un rapport trimestriel publié par l’équipe de monitoring de l’organisation non gouvernementale dénommée » Justice plus », dont la rédaction de laprunellerdc.cd s’est procurée une copie.

    A en croire cette structure de défense, ces incidents ont été documentés et collectés dans quatre territoires (Djugu, Mahagi, Mambasa et Irumu) y compris le chef-lieu de la province (Bunia), caractérisés par des vols mains armées.

    «Violations et abus des droits de l’homme commis dans la province de l’Ituri, précisément dans les territoires de Djugu, Mahagi, Mambasa, Irumu et la ville de Bunia. D’une manière générale nous avons identifié, spécifié, collecté et documentés 43 incidents de sécurité et violations des droits de l’homme commises par les éléments des FARDC et de la police nationale congolaise, des différents groupes armés et rebelles entre autres des assaillants de Codeco, des miliciens du. Zaïre, FRPI, FPIC, Mai-Mai, ADF-Nalu, Chini ya tuna et leurs supplétifs,» peut-on lire dans ce document.

    Ce document ajoute également que les statistiques diffèrent d’un groupe à un autre ; soit par ses nombres d’abus commis, soit par le mode d’opérations menées.

    «S’agissant des incidents commis par les forces de sécurité, il revient de noter ce qui suit: 3 cas (FARDC), 2 cas PNC, 1 cas FRPI, 2 cas Mai-Mai, 1 cas de service de sécurité et administratif, 2 cas bandits à mains armées, 30 cas de la milice Codeco et 3 cas de bandits armés,» explique cette structure.

    Il sied de noter que la province de l’Ituri, située dans l’Est de la République Démocratique du Congo est sous menace récurrente des groupes armés étrangers et nationaux, en dépit de l’état de siège, décrété pour mettre fin au cycle infernal des violences et tueries des paisibles citoyens dans cette partie du pays.

    John Mary Ndika

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