Accès Humanitaire

    Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) souhaite atteindre plus d’1 millions de personnes pour apporter une réponse à la hauteur des besoins alimentaires des populations déplacées et les familles d’accueil l’Agence Onusienne leur distribue l’argent et la nourriture.

    Dans une note d’information rendue publique et consultée par LaPrunelleRDC.CD, le PAM indique qu’il soutient également les activités agricoles des différentes communautés affectées par les conflits, les catastrophes naturelles.

    « En ce début du mois de juillet, le PAM augmente ses distributions d’argent pour atteindre 1,1 million de personnes dans les camps, les sites collectifs et les familles d’accueil, à travers l’Ituri, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Cela fait partie du plan d’intensification des opérations du PAM visant à atteindre 1,7 million de personnes avec de la nourriture et de l’argent en juillet », renseigne la note.

    Il sera aussi question d’augmenter progressivement le nombre de personnes bénéficiant d’une assistance alimentaire et financière vitale d’ici six mois qui suivent.

    « À ce jour, 63.600 personnes ont déjà été enregistrées et certaines d’entre elles reçoivent déjà le cash pour leurs besoins primaires et alimentaires. Dans le cadre du plan d’intensification de ses opérations, le PAM vise à fournir 15 dollars en espèces par personne pour couvrir ses besoins alimentaires urgents », précise le PAM.

    Des défis qui entravent l’aide humanitaire du PAM

    Les goulots d’étranglement aux douanes et le long des routes d’approvisionnement retardent la réponse humanitaire.




    La zone d’exclusion aérienne autour des zones contrôlées par le Mouvement du 23 mars (M23) et les risques connexes dans le Nord-Kivu empêchent les hélicoptères d’accéder aux populations touchées en dehors de Goma.

    Beni est également devenu un foyer de violence, où l’accès humanitaire est continuellement restreint. Les problèmes de sécurité ont également entravé l’accès des populations affectées à l’aide.




    Les déplacements ont été limités, notamment par l’augmentation des taxes sur les routes menant aux terres agricoles ou aux marchés. Cela signifie que les familles ont parfois recours à des mécanismes de survie périlleux, entraînant souvent des risques de protection.




    En outre, les questions de protection, telles que la violence basée sur le genre, constituent des défis supplémentaires pour les efforts de réponse. La protection des femmes et des jeunes filles lorsqu’elles ramassent du bois pour la cuisine reste une préoccupation majeure.

    Freddy Ruvunangiza, à Goma
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