Intervenons-nous

    La Synergie des Syndicats des Enseignants de la République Démocratique du Congo (RDC) a publié une déclaration percutante aujourd’hui, dénonçant l’inaction du gouvernement face aux revendications des enseignants. Depuis le début de l’année scolaire le 2 septembre dernier, les écoles restent fermées, exacerbant la crise éducative dans le pays.

    Dans ce document, les syndicats tels que SYNECAT, CCT, FA, COFEVID, SYPEPCO et SYADEC soulignent le manque de réaction des autorités concernant des demandes cruciales.

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    Parmi celles-ci figurent l’établissement d’un nouveau barème salarial uniformisé pour les enseignants et inspecteurs, la prise en compte des enseignants non titulaires (NU) et non permanents (NP), ainsi que des dispositions sur la retraite des enseignants.

    Les syndicats expriment leur frustration face au silence du parlement congolais, qui, en tant qu’autorité budgétaire, n’a pas encore statué sur le salaire minimum de 500 dollars américains exigé par les enseignants.

    La déclaration critique également le climat de pression et d’intimidation exercé par certains gestionnaires d’établissements, qui contraignent les enseignants à travailler dans des conditions précaires.

    « Nous rappelons que le travail d’enseigner nécessite sérénité et conditions adéquates », soulignent les représentants syndicaux.

    En attendant des réponses concrètes du gouvernement, la grève se poursuivra. Les enseignants sont appelés à se rassembler en Assemblée générale le 5 octobre 2024, jour de la Journée Mondiale des Enseignants.

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    Ce rassemblement pourrait être un moment déterminant pour l’avenir de l’année scolaire 2024-2025, avec des conséquences potentielles si l’année scolaire en cours était déclarée « année blanche » par l’UNESCO.

    Les syndicats appellent le gouvernement à agir rapidement, espérant des mesures satisfaisantes d’ici la date butoir fixée. Les enseignants de la RDC restent mobilisés et déterminés à faire entendre leur voix, face à une situation qui menace non seulement leur profession, mais aussi l’avenir éducatif du pays.

     Brigitte Furaha

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    3 commentaires

    1. Pingback: Grève des enseignants : reprendre le chemin de l’école et évaluer après trois mois (Proposition de la Société Civile du Sud-Kivu) - La Prunelle RDC

    2. Reagan nyindo on

      Vraiment qu’il face seulement ça Pour que les gouvernements congolais puissent exécuter tout ce qu’il a promis parce-que la promesse est une dette il a fallu que sa soit une réponse pour toute étendue de la RDC j’aimerais aussi que les infirmiers et les soldats fasse la même chose.

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