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Le travail de reconstitution des limites de la concession Kabila à Mbobero a pris fin ce vendredi 5 mai. Commencé le 27 novembre, ce travail avait comme objectif de départager des habitants de cette partie de la province avec la famille de l’ancien chef de l’Etat.

Ces habitants accompagnés par la Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) présidée par Jean-Chrysostome Kijana avaient estimé que Joseph Kabila avait dépassé ses limites. Ils avaient alors demandé que les limites soient revisitées

Les deux camps avaient alors fait appel aux techniciens géomètres du Cadastre pour le faire. Quelques jours après un constant était fait, le camp Kabila avait dépassé de quelques mètres et ce camp a alors accepté de reculer la clôture.

Comme le dit Jean-Claude Zihalirwa l’un des conseillers d’Olive Lembe épouse de Joseph Kabila. « C’est vrai que dans le bas fond de Murhundu du côté Mbiza il y a eu un décalage de quelques mètres et nous du côté Kabila, nous avons accepté de remettre la clôture là où elle devrait être par rapport au rapport des techniciens », dit-il.

En bas de la colline, un autre constat est fait. Les mesures donnent au camp Kabila 20 mètres de plus du côté nord de la concession en limite avec la famille Kaneza.

Cette situation n’a pas plu au camp Kijana qui a préféré se retirer de la suite de la procédure. Un retrait qui n’a pas enchanté le camp Kabila mais qui a préféré continuer le travail jusqu’à son terme.

Mais du côté NDSCI on estime que les méthodes de travail ont été changées en cours de travail et qu’il préférait ne plus continuer.

Pour la famille Kaneza, le travail a respecté les limites comme cela a été fait en 1966 entre leur grand père Kaneza et Michaux. Mastaki Bahizire Kaneza représentant de la famille, fait savoir que les limites ont été respectées.

«Mon grand-père m’avait montré nos limites et celles de Michaux et les arbres qu’ils avaient plantés pour la démarcation. Je viens de vous montrer les limites et je me rends compte que les experts de Joseph Kabila ne les ont pas dépassé », a-t-il dit.

Le résultat de tout le travail sera rendu public une fois que les techniciens auront fini d’élaborer le rapport final. « Je ne suis pas dans le secret de leur rapport, mais nous attendons qu’ils puissent le produire, ça nous permettra de fixer l’opinion », a fait savoir Jean-Claude Zihalirwa.

Ce travail de reconstitution des limites s’est fait en présence d’Henri Kitenge, directeur de cabinet d’Olive Lembe.

Thomas Uzima

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