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    C’est sur les réseaux sociaux que la jeunesse congolaise a tenu d’exprimer sa douleur suite au décès du président tanzanien John Pombe Magufuli.

    « La Tanzanie et l’Afrique en général se souviendra de toi », écrit Samuel Bisimwa président de la société civile sous noyau de Mulambula.

    Celui-ci estime dans un message posté sur Facebook que l’homme à lutter pour le développement économique de son pays. Un avis partagé par Bryan Tshimanga, qui écrit que c’est pour ses œuvres que l’Afrique et la Tanzanie en particulier témoignera Magufuli.

    « Repose en paix, Président Magufuli. Tu as été un président bénéfique pour ton peuple », écrit en swahili Natasha Mingu, journaliste de la Radiotélévision Ngoma ya Kivu (RTNK).

    Si certains disent ne pas comprendre cette situation comme John Aciza, journaliste à Laprunellerdc, d’autre par contre voient dans cette mort un complot contre l’Afrique. C’est le cas de Judith Maroy, militante de la Lutte pour le changement (LUCHA).

    Elle estime que l’occident n’a pas supporté le défi de ce président pour son peuple. « Il a résisté à plusieurs de leurs dictats et le cas le plus frappant est la résiliation du contrat canadien sur l’or tanzanien », dit-elle. « En fin j’accepte que la vérité dérange », écrit un autre acteur de la société civile de Bukavu.

    Ghislain Muhiwa aussi militant de la Lucha, estime de sa part que le président a été assassiné. « Ils veulent nous faire croire qu’il est mort de la Covid-19 pour amener tout le peuple tanzanien et africain à se plier », écrit-il.

    Il faut dire que la jeunesse congolaise a été inspirée par le courage et l’énergie du président tanzanien dans le développement de son pays. Une jeunesse qui a lutté longtemps pour le changement du pouvoir Kabila taxé d’immobilisme et de corrompu.

    « Magufuli nous a montré qu’on a pas besoin de faire 20 ans au pouvoir pour mettre le pays sur le chemin de développement », écrit un internaute. Sa lutte contre la corruption est prise au sein de cette jeunesse comme un cas d’école dans une RDC où la corruption est érigée en mode de gestion.

    « Un grand commandant en chef, un patriote avéré, un panafricain dévoué, un modèle pour l’Afrique, s’en est allé », s’exclame Marcelin Bukulu.

    Thomas Uzima

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