Alors que la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a qualifié le projet de changement de la Constitution de « question potentiellement déstabilisante pour le pays », le cardinal Fridolin Ambongo sort de son silence et s’exprime sur ce sujet crucial.
Lors de son homélie prononcée devant les jeunes catholiques à Kinshasa, Fridolin Ambongo déplore que les politiciens consacrent une grande partie de leur temps à discuter du changement constitutionnel, alors que la jeunesse congolaise reste négligée.
« Comment, dans un pays, peut-on passer autant de temps et d’énergie, voire dépenser de l’argent pour parler du changement de la Constitution, au lieu de s’occuper de cette jeunesse abandonnée ? » s’interroge-t-il.
Le cardinal souligne également que le changement de la Constitution ne résoudra pas les défis auxquels sont confrontés les jeunes diplômés et la population en général.
« Est-ce que le changement de la Constitution va nous offrir un avenir après nos études ? Qui nous donnera du travail une fois diplômés ? Qui nous permettra de quitter Masina et d’arriver à Gombe à temps, sans embouteillage à Kinshasa ? » lance-t-il.
Il est important de rappeler que la question du changement constitutionnel reste un sujet complexe en République Démocratique du Congo. La semaine dernière, un bloc d’opposition a été formé pour exprimer son opposition au changement de la Constitution.
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