Accès Humanitaire

    Jeunesse pour l’Avenir (JPA), une organisation non gouvernementale qui milite la promotion et la protection des droits humains au Sud-Kivu a organisé une séance de renforcement des capacités sur l’approche genre ce 24 février 2024.

    Cette formation avait pour objectif de promouvoir la dimension genre dans les activités des organisations des jeunes et plus spécialement dans JPA.

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    Au cours de cette séance de formation, le Coordonnateur JPA à profiter de l’occasion pour faire la restitution de la 7ème session régionale de formation sur l’éducation aux droits humains (SRFDH), tenue en 2023 par le Centre International d’Éducation aux Droits Humains, « Equitas » Canada. Une session qui a réuni une vingtaine d’organisations de la Société civile et des réseaux Equitas de l’Afrique Francophone à Saly au Sénégal.

    Pour Jean-Luc Zihalirwa, les jeunes ont le devoir de s’approprier l’approche genre et faire sa vulgarisation.

     « La formation s’est inscrite dans le cadre de la promotion du genre. L’opinion peut retenir qu’avec notre participation en tant qu’organisation de la Société Civile basée au Sud-Kivu,  il a été question de ramener ce que nous avons appris les deux semaines de formation de la session régionale de droits  humains,  à laquelle nous avons participé au Sénégal. Ceci, pour que la jeunesse s’accapare de ces connaissances que nous avons eues à apprendre. Dans cette formation nous avons appris la spirale d’apprentissage, la méthode participative, l’approche fondée sur les droits humains. Tout ceci concourt au travail que la Société civile fait quotidiennement au niveau local et qui monte jusqu’au sommet », fait-t- il savoir. 

    Dans cette séance de Restitution, le Coordonnateur de Jeunesse pour l’Avenir (JPA) est revenu sur le protocole de Maputo et son impact sur la vie des femmes. 

     « Le protocole de Maputo est parmi les bases juridiques auxquelles on a eu à faire référence dans notre séjour au Sénégal. C’est un protocole qui promeut la femme dans plusieurs dimensions et dans divers axes de la vie. Il était question de ramener aux jeunes ce protocole pour qu’ils s’en approprient et en fassent vulgarisation au niveau de la base », dit Jean-Luc Zihalirwa

    Celui-ci remercie la Maison Régionale de Jeunes qui a accueilli ces assises et « La Prunelle RDC asbl » pour la facilitation. Pour lui, ce cadre est incontournable pour la jeunesse du Sud-Kivu et de Bukavu en particulier.

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    « Nous leur demandons à La Prunelle RDC asbl de garder la même ouverture d’esprit à d’autres organisations des jeunes qui solliciteraient leur accompagnement », explique Jean-Luc Zihalirwa.

     Il faut souligner qu’à part les membres de JPA, des jeunes de plusieurs organisations ont pris part à cette séance de renforcement des capacités et de restitution.

    Moïse Balagizi, un jeune participant dans cette séance, énumère quelques points qui ont attiré son attention. Ils demandent aux jeunes de mettre en pratique les différentes connaissances.

     

    « C’était un grand plaisir de participer à cette restitution. C’est vraiment une bonne chose que les formateurs ont fait, c’est ce qu’on appelle redevabilité. Ils ont renforcé les connaissances des organisations des jeunes de la ville de Bukavu sur les différents thèmes comme par exemple l’approche fondée sur les droits humains, la spirale de l’apprentissage,  le renforcement des mécanismes africains des droits de l’homme, etc. En tant que participant, j’ai vraiment apprécié la matière transmise en notre égard. Aujourd’hui, ç’a été une occasion pour la participation de jeunes sur les différentes approches fondée sur les droits humains et sur comment ces organisations peuvent intégrer ces approches dans leurs activités quotidiennes. Je recommande à tous les jeunes de mettre en application les connaissances requises et surtout, de militer pour les droits humains », conclut Moïse Balagizi. 

     

     Suzanne Baleke 

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