La Présidente de la chambre basse du parlement congolais, Jeanine Mabunda, s’est expliquée devant ses collègues députés ce jeudi 10 décembre 2020 sur les accusations formulées dans la pétition demandant sa destitution.
Devant le bureau d’ages investi pour examiner ces pétitions contre les membres de son bureau, Mabunda a tout d’abord regretté que la pétition était d’abord retrouvée sur les réseaux sociaux.
Revenant sur l’accusation de l’absence de contreseing pour les opérations financières, Jeanine Mabunda a rejeté en bloc ces accusation. Elle a même donné des exemples pour prouver le contraire.
« Il n y a pas une signature exclusive » a-t-elle insisté, avant de se demander si tel serait le cas, comment l’assemblée nationale fonctionnerait-elle.
Pour ce qui est de l’inscription des points à l’ordre du jour sans la conférence des présidents; Mabdunda a aussi balayé cela en prenant à témoins les différents président.
Elle a alors conclus son exposé par des excuses à tous les députés.
De son côté, le deuxième vice-président, Balamage Nkolo, après s’être expliqué; il a demandé la garantie au bureau de se rassurer que le nombre des bulletins reste égal au nombre des votants; présents dans l’hémicycle.
Célestin Mbuyu, le rapporteur du bureau, lui a crié à la tricherie. Il dit avoir constaté des doublons dans la pétition signée contre elle.
« J’ai constaté que certains noms des signataires ne figurent pas sur la liste des Honorables députés nationaux de notre législature. D’autres collègues ont renversé les éléments de leurs noms; pour dupliquer le nombre de signataires. J’ai recensé dans la pétition au total, 19 doublons de signatures. Certains députés ont signé deux fois la même pétition. Cela, montre que, 38 signatures posent problème dans la pétition contre moi »; dénonce le rapporteur de l’AN qui a déballé la « tricherie ».
Après cet exercice, le président d’ages a insisté que le vote devra commencer malgré l’insistance des députés FCC qui demandait qu’il y ait débat. Peu avant il avait déjà refusé une motion à un autre député. « Pas d’interruption ».
Gracieuse Wany S.