La Société civile du Sud-Kivu dit condamner la « barbarie et la violence » avec lesquelles la marche des enseignants a été réprimée ce lundi 10 Août 2020 à Bukavu, Chef-lieu de la province.
A travers Nicolas Kyalangalilwa, la Société Civile du Sud-Kivu dénonce « une politique à deux poids deux mesures» de la part de l’autorité urbaine quant à l’organisation des manifestations publiques.
«La Société Civile exige qu’une enquête soit diligentée pour établir les responsabilités des uns et des autres dans cet incident malheureux », appelle Kyalangalilwa.
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La Société civile du Sud- Kivu invite par ailleurs le gouvernement à réaliser les promesses faites aux enseignants.
La marche des enseignants a été violemment réprimée par la Police Nationale Congolaise ce lundi 10 Août 2020 dans la ville de Bukavu.
Alors que centaines d’enseignants étaient déjà en pleine manifestation pour réclamer leurs salaires et des bonnes conditions de travail, ils se sont vus gazés par la Police qui a utilisé des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants.
La Société Civile qui accompagnait les enseignants, notait l’arrestation de quelques enseignants et une dizaine des blessés graves parmi eux. Certains ont été conduits à l’hôpital pour des soins.
Une situation qui a suscité colère et indignation chez les syndicats. Ils ont décidé de ne reprendre les cours qu’après le départ du maire de Bukavu.
Jean-Luc M.