Des jeunes de la « Dynamique sud-sud » exigent le secret du vote lors des élections des gouverneurs et sénateurs pour plus de crédibilité.
En clair, ils demandent à la CENI de veiller pour que les élus votent sans téléphone portable dans l’isoloir, comme le demande la loi électorale.
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Ils l’ont dit après la réunion qu’ils ont organisée ce dimanche 18 février 2024. Une réunion qui avait pour mission de définir les stratégies qu’il faut mettre en place pour que le Sud-Kivu ait un Gouverneur originaire de l’espace Sud.
Ces jeunes ont identifié des problèmes qui freinent les députés à voter sans peur et avec conscience.
Il s’agit de l’exigence de preuves de vote pour le candidat soutenu par l’autorité morale, la corruption, la pression et la peur de partis politiques.
Les nouveaux élus sont appelés à braver la peur pour cette législature en votant pour le candidat de l’espace sud « capable de sortir la province du gouffre ».
« Nous demandons la tête du gouvernorat du Sud-Kivu à la partie sud constituée de Shabunda, Mwenga, Uvira et Fizi. Nous soutenons tout candidat du sud-sud pour renforcer la cohésion sociale et la paix entre les peuples du Sud-Kivu. Quand on vote avec un téléphone c’est contre la loi parce que les élections reflètent un caractère secret. Nous, on peut demander de laisser les députés libres de voter sans cette pression, la menace de leurs autorités morales. Nous ne serons pas d’accord avec les élections sous caméras, avec les téléphones comme preuve de loyauté. C’est acheter déjà la conscience des députés » dit Clément Mutewa, l’un des jeunes de la dynamique Sud-Sud.
Ces jeunes disent avoir déjà identifié quelques figures parmi ceux qui ont déjà déposé leurs candidatures.
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Ils évoquent par exemple les noms de Bernard Kateta, qui est originaire de Luhwinja en territoire de Mwenga et Émile Sumaili Miseka, du territoire de Shabunda.