La ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu est à son troisième jour sans taxis bus et voitures de transport en commun. Les habitants de plusieurs coins de la ville font des kilomètres à pied pour arriver à leur destination.
Les chauffeurs et leurs aides s’inscrivent en faux contre la décision du Maire policier de Goma portant sur l’uniformisation de la peinture jaune des bus et taxis.
En réaction , le député national Josué Mufula dit être d’accord avec la régulation du secteur de transport dans la capitale du Nord-Kivu pour prévenir les cas de Kidnapping. Toutefois , l’élu de Goma rejette la décision du Maire sur un quelconque paiement des frais sur l’identification des bus et taxis.
Pour lui, les autorités de l’État siège devraient plutôt se concentrer aux objectifs assignés à cette mesure exceptionnelle décrétée par le chef de l’État Felix Tshisededi.
« J’apprécie bien que l’on puisse réguler le secteur de transport surtout pour prévenir les cas de kidnapping mais seulement je ne suis pas d’accord que l’on puisse continuer à contraindre la population congolaise qui souffre avec beaucoup des taxes. Ce vrai que le maire de Goma a besoin des moyens a besoin des moyens pour pouvoir bien fonctionner et atteindre les objectifs assignés à l’État de siège décrété. Mais en tout cas avec ces moyens qu’ils cherchent , nous ne sommes pas vraiment d’accord. Il y a encore des gens qui souffrent suite aux effets de l’éruption volcanique » , a indiqué Josué Mufulu à laprunellerdc.cd
Afin qu’il y ait une solution urgente , cet élu du Nord-Kivu promet de rencontrer le vice-premier et ministre de l’Intérieur et sécurité pour exposer le problème. Au même moment , Josué Mufula va exposer d’autres défis dont la production des boissons fortement alcoolisées par la société PREMIDIS au Nord-Kivu.
« Je suis entrain d’entreprendre les démarches pour rencontrer le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur et sécurité pour lui exposer ce problème là. Non seulement le problème de la coloration des voitures taxis en jaune mais il y aussi le problème de PREMIDIS et d’autres sociétés qui tuent l’avenir de la jeunesse avec la production de ces boissons fortement alcoolisées« , a-t-il précisé.
Magloire Tsongo depuis Goma