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La Province du Sud-Kivu reste caractérisée par une insécurité permanente. Selon la Synergie des Associations des Jeunes pour l’Education Civique, Electorale, et la Promotion des Droits de l’Homme au Sud-Kivu (SAJECEK-Forces vives); au cours du mois de février 2021, 29 personnes ont été tuées, victimes de l’insécurité en province.

Dans son rapport mensuel parvenu à Laprunellerdc.info, l’organisation indique que plus de 49 maisons ont été attaquées par des bandits armés; 11 cas de braquages de véhicules, 12 enlèvements, ainsi que 10 cas de justice populaire.

«Avec ces statistiques, il y a lieu de se demander quel rôle joue encore la Police dans la province du Sud-Kivu. Des policiers affectés à la patrouille s’amusent bien la nuit en s’attaquant aux motards et aux paisibles citoyens; avec un seul objectif soutirer de l’argent et téléphones à ces derniers et oublient qu’ils ont une mission de lutter contre l’insécurité,»  décrie SAJECEK.

Tueries Maisons attaquées Véhicules braqués Enlève-ments Justice populaire
Bukavu 8 22 5 1 6
Kabare 4 7 3
Walungu 2

 

Mwenga 3 4 2
Uvira 6 5 3 4 1
Fizi 5 4 4 1
Shabunda 2
Idjwi 1 1
Kalehe 3 2 1 1
Total 29 49 11 12 10

 

Cette structure citoyenne estime que l’on devrait voir la PNC mettre en place des stratégies efficaces et un plan de sécurité, capables de contenir cette insécurité. «Cela n’est pas le cas par ce qu’à chaque niveau de la hiérarchie de la police; on travaille non pas pour protéger la population mais plutôt pour remplir ses poches,» pense-t-elle.

En janvier 2021, 30 personnes ont été tuées, 20 cas d’enlèvements et 8 cas de justice populaire, selon SAJECEK; contre 48 personnes tuées en décembre 2020, au Sud-Kivu.

Museza Cikuru

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