Intervenons-nous

Le vice premier ministre, ministre de la justice et garde des sceaux, Célestin Tunda Ya Kasende vient d’instruire le parquet à s’activer dans la répression des « antivaleurs » relevant de la cybercriminalité.

Il le fait savoir dans un communiqué de presse du 15 mai que laprunellerdc.info a pu consulter. Dans ce document, le ministre rappelle la politique criminelle de tolérance zéro de la RDC.

Célestin Tunda se dit constater avec regret la prolifération de « mauvaise » habitudes, de la part de certains individus et « officines » pour nuire à l’image des institutions du pays, des personnalités politiques et quelques acteurs du secteur privé. Ceci par des montages.

« De fausse ordonnances présidentielles en images photographiques, montées et modifiés, avec sceaux officiels, sont abusivement publiées et diffusées sur internet et dans des réseaux sociaux », écrit-il.

Il note également que des agents des administrations ou des services publics, diffusent sur les réseaux sociaux numériques, des documents officiels portant les sceaux et signatures des membres du Gouvernement ou de la présidence de la République. 

« D’autant que de tels documents sont couverts de confidentialité et sont uniquement destinés aux personnes et personnalités concernées, leur diffusion à un public indifférencié pose de sérieux problèmes d’éthique administrative, de manipulation de l’opinion, de viol de secret professionnel et de sécurité tant pour la fonction de ses signataires que pour l’Etat lui-même », Ecrit le ministre.

Tunda fait savoir que les actes de ceux qui se servent du Réseau Internet et des outils numériques à des fins de divulgation des secrets de correspondance constituent des actes de cybercriminalité.

« C’est également le cas des actes criminels de diffusion publique en ligne, comme la sextorsion (par chantage ou extorsion à travers des éléments à caractère sexuel), les revanches pornographiques (par large diffusion des sextapes), la production ou la participation scénique à la pédopornographie, la falsification des documents officiels par des logiciels spécifiques, le montage d’images notamment par photoshop ou autres dans le but de nuire », indique le garde des sceaux.

Tunda Ya Kasende souligne que tous ces actes feront l’objet des poursuites pénales. Il appelle à l’intention de toutes les institutions de l’Etat en vue de préposer des personnes fiables et professionnelles pour la bonne tenue du circuit de traitement des courriers officiels. 

« Toute personne impliquée dans les phénomènes de cybercriminalité ci-haut décriés connaîtra la rigueur de la loi et des services judiciaires », indique Célestin Tunda Ya Kasende. 

Thomas Uzima

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