Après 11 jours de captivité, les 2 agents du CICR kidnappés à Kasengesi, près de Goma, sur la route Sake, viennent d’être libérés ce samedi 11 décembre 2021 dans la province du Nord-Kivu.
L’information est annoncée par le Comité International de la Croix rouge (CICR), dans un communiqué publié ce samedi.
Le CICR qui se dit soulagé par cette libération, indique par ailleurs que les attaques contre les personnels humanitaires pourraient mettre en périls les activités d’aide aux communautés touchées par les conflits.
«Les collaborateurs du CICR enlevés le 30 novembre dans la région du Nord-Kivu en République démocratique du Congo ont été libérés. Nous sommes soulagés du retour de nos collègues et nous nous réjouissons qu’ils puissent retrouver leurs familles. C’est la fin de leur calvaire. Nous tenons à rappeler que cet enlèvement, et toute attaque à l’encontre de personnels humanitaires, peuvent mettre en péril des activités vouées à venir en aide à des communautés déjà durement touchées par le conflit,» déclare Rachel Bernhard, Cheffe de Délégation du CICR en RDC.
Tellement soulagée et heureuse de célébrer auprès de notre équipe à #Goma, au #NordKivu, la libération de nos deux collègues enlevés il y a 11 jours! #RDC
— Rachel Bernhard (@RBernhardICRC) December 11, 2021
Cette organisation internationale n’a toutefois pas précisé les conditions dans lesquelles ses agents ont été libérés.
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Pour rappel, ces deux agents ont été kidnappés le 30 novembre dernier, lors d’une attaque des hommes armés non encore identifiés, contre leur équipe, qui se rendait à Sake pour le suivi d’un projet d’adduction d’eau potable.
Depuis le début de l’année, les acteurs humanitaires font face à différentes attaques, notamment le kidnapping dans différentes provinces, principalement de l’Est du pays. De janvier à octobre 2021, 260 incidents sécuritaires contre les humanitaires ont été enregistrés par le Bureau de Coordination humanitaire (OCHA).
Au total, 7 personnels humanitaires ont été tués depuis le début de l’année, 26 ont été blessés et 23 ont été enlevés, pendant que d’autres actes de violence, tels que des vols à main armée ou des braquages de véhicules/convois humanitaires, ont continué d’être notifiés.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma