70 % des femmes et filles souffrant des troubles mentaux dans le territoire de Rutshuru ont déjà subi un acte de violence sexuelle ou de harcèlement.
Cette affirmation est de l’organisation Amani-Institute ASBL, à l’issue d’une recherche menée dans ce sens.
Selon cette organisation, les 2/3 des femmes et filles malades mentales de Rutshuru; victimes de violence sexuelle sont celles dont l’âge varie entre 10 et 30 ans et leurs bourreaux sont souvent des jeunes drogués, ou encore des membres des groupes armés, des agents de l’ordre, ou encore des humanitaires.
« L’étude s’est ainsi appuyée sur un échantillon accidentel de 100 femmes et jeunes filles souffrant des maladies mentales et dont l’âge varie entre 10 ans et 69 ans. Les résultats de l’étude ont révélé que 2/3 des victimes sont de la tranche d’âge variant entre 10 et 30 ans. Bref, la pauvreté ainsi que les conditions de vie difficiles dans lesquelles vivent ces jeunes filles et femmes débiles mentales qui sont généralement abandonnées à elles-mêmes, les exposent à toute forme de violence », peut-on lire dans ce rapport.
Des femmes et filles malades mentales exposées aux IST
Cette situation qui prend de plus en plus de l’ampleur, notamment dans des milieux en conflits a pour causes; des facteurs socio-économiques spécifiques, dont la misère, le chômage de masse, une éducation sexuelle déficiente, la délinquance juvénile; le traumatisme ou la dépression, l’activisme accru des groupes armés, l’instabilité politique. Ces actes de violence ne sont donc pas sans conséquences sur ces femmes, elles sont exposées aux maladies, grossesses, violences physiques…
A cet effet, pour lutter contre les violences sexuelles des femmes et jeunes filles souffrant des troubles mentaux dans le territoire de Rutshuru; Amani-Institute ASBL réalise déjà depuis un temps, quelques activités dont la sensibilisation de la communauté ainsi que des familles des ces femmes et filles malades mentales. sur les notions élémentaires des droits de l’homme et notamment la considération ou
la protection de ces malades mentales.
Pour l’intégralité du rapport, lire ici
Judith Maroy