Au moins deux militaires Sud-africains ont été tués et une vingtaine d’autres blessés à la suite des nouveaux affrontements qui ont éclaté depuis ce Mardi 25 juin 2024 entre la Coalition FARDC-SADC et Wazalendo contre les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda prêt à Sake en groupement Kamurhonza dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu).
C’est ce qu’affirme le quartier général de la Force de défense Sud-africaine dans un communiqué publié ce Mercredi 26 juin, qui indique que parmi les blessés admis dans des structures médicales de la place, certains suivent des soins et d’autres pourraient vite sortir.
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« Les familles des deux membres qui ont perdu la vie ont été informées et toutes les procédures nécessaires pour les amener. Leurs restes mortels sont en cours de traitement. Les noms des défunts seront communiqués en temps utile » déclare l’armée Sud-Africaine.
Selon plusieurs sources dans la zone, cette incident est survenue alors que les forces de la SADC et l’armée congolaise en coalition avec les groupes d’auto-défenses dits « Wazalendo » bombardaient la colline stratégique de Ndumba surplombant la cité de Sake, suscitant ainsi une réaction de la part des belligérants.
Lors de ces mêmes accrochages, au moins 3 enfants sont morts et une maman blessée, après qu’elle ait été touchée par des éclats des bombes.
Ce mercredi, la situation s’est calmée, les deux parties conservent leurs positions à Masisi et ses environs ainsi que sur l’axe Sake-Minova, mais d’intenses affrontements ont été signalés entre l’armée congolaise et le M23 au niveau de Kanyabayonga et Kayina dans le territoire de Lubero.
Rappelons que plusieurs militaires des contingents de la Force de la SADC en RDC ont été tués depuis leur déploiement en RDC pour le compte de la communauté de développement des États d’Afrique australe (SADC).
Elle succède à une force de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), priée par le gouvernement congolais de plier bagage un an après son déploiement en novembre 2022.
D’autres troupes sud-africaines interviennent dans le cadre de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) qui a amorcé son processus de départ définitif du pays, en proie à la violence des groupes armés depuis trois décennies déjà.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma