Des militants de la Lucha, section de Bubale sont en sit-in, depuis 4 jours maintenant, au bureau du groupement de Mbinga-nord. Ils dénoncent le détournement des deniers publics dans cette entité.
Selon Lucien Byamungu, militant de la Lucha, cette entité est victime des plusieurs cas de détournement des biens par ses autorités locales.
C’est le cas par exemple d’environ 40 tôles, offertes par un député national depuis 2016, pour la construction d’un marché ; mais ces dernières n’ont jamais été donné à qui de droit.
La Lucha parle également des lampadaires offerts par un autre notable du milieu depuis 2018 et qui n’ont jamais été installés jusqu’aujourd’hui.
Alors que ces lampadaires devraient être installés pour lutter contre l’insécurité dans le milieu, deux personnes, selon la Lucha s’en ont accaparés, sous l’oeil impuissant ou complice du Chef de groupement.
« Nous sommes ici depuis le 1er mars. 4 jours et 4 nuits devant ce bureau, nous dénonçons le détournement des biens publics dans notre entité; sous la bénédiction du chef du groupement ai. 40 tôles données à la population de ce village pour la construction du marché ne sont jamais arrivées. Malheureusement, le chef de groupement ai et le chef du village en complicité de certains paysans se sont partagé ces tôles. En 2018, Mushekuru Kayani Étienne avait donné aussi les lampadaires pour l’éclairage public à Bubale I, deux personnes se sont partagées les lampadaires. Et le chef du groupement ai et chef de village; sont restés inertes et soutiennent plutôt ces hommes qui ont détourné les biens publics » explique-t-il à Laprubellerdc.info
Outre ces détournements, la Lucha Bubale à dit dénoncer aussi des messages de haine distillés par des autorités locales. Des ressortissants de l’île d’Ibidja serait là cible de ces attaques xénophobes, de la part d’un chef d’un village.
Ce mouvement citoyen appelle donc les autorités tans territoriales que provinciales à se pencher sur cette affaire; avant que le pire n’arrive.
Tous nos efforts pour entrer en.contact avec le chef de groupement ad intérim sont restés vains.
Judith Maroy