La Banque mondiale prévoit une diminution du produit intérieur brut mondial (PIB) de 5,2% en cette année suite au coronavirus. « Ce qui représente la plus grave récession planétaire depuis des décennies », annonce-t-elle.
Elle fait savoir que la pandémie de coronavirus a produit une violente onde de choc à travers le monde plongeant de nombreux pays dans une profonde récession.
Cette situation aura pour conséquence la diminution du revenu par habitant dans la plupart des marchés émergents et des économies en développement.
L’Amérique latine et caraïbes et la région qui sera la plus affectée en a croire les chiffres de la Banque mondiale avec une contraction de 7,2% de l’activité économique. Elle est suivie par l’Europe et l’Asie centrale avec une prévision de 4,7% de contraction.
La zone Moyen-Orient et Afrique du nord arrive en troisième position avec 4,2%, derrière elle l’Afrique subsaharienne avec 2,8%.
Les zones Asie s’en sortent mieux en occupant le bas du tableau. La zone Asie du Sud affiche une récession de 2,7% et celle de l’Asie de l’Est et Pacifique 0,5%.
Cette situation s’explique par l’explosion des cas de Covid-19 et les mesures prises par des gouvernements du monde pour enrayer la propagation du virus.
Des mesures doivent être prises
La Banque mondiale fait savoir la pandémie souligne l’urgente nécessité de prendre des mesures pour amortir le choc. Il s’agit, pour elle, de protéger les populations vulnérables et améliorer la capacité des pays de faire face à d’éventuelles crises similaires à l’avenir.
« Les priorités immédiates des pouvoirs publics sont d’atténuer les coûts humains ainsi que les pertes économiques à court terme. Après la crise, il s’agira de réaffirmer de manière crédible la volonté de prendre des mesures durables et de procéder aux réformes nécessaires pour renforcer les perspectives à long terme », fait-elle savoir.
La Banque mondiale souligne également la nécessité de relever les défis que posent le caractère informel de l’économie et le manque de filets de protection sociale. Elle appelle les gouvernements d’engager des réformes qui permettent d’assurer une croissance vigoureuse et durable.
« La coordination et la coopération internationales seront essentielles », écrit-elle.
Thomas Uzima