Le mouvement citoyen « Il Est Temps » demande aux autorités provinciales de mettre fin aux tracasseries, qui sont actuellement perceptibles au sein de différentes barrières érigées la nuit par des policiers et des militaires, à différents coins chauds de la ville de Bukavu, au Sud-Kivu.
Il l’a dit dans un communiqué rendu public ce vendredi 26 novembre 2021, et dont copie est parvenue à Laprunellerdc.info.
« Il Est Temps » déplore l’installation de ces barrières sous prétexte de contrôle, alors que « au lieu de demander les pièces d’identités aux passants, c’est l’argent qui leur est demandé » par les forces de l’ordre.
«Curieusement, si l’argent n’est pas donné, l’individu ou le véhicule sont retenus jusque tard la nuit avant d’être relâchés. Certains véhicules ne sont pas contrôlés surtout après avoir donné l’argent,» dénonce ce communiqué signé par Paulin Mulume, militant de « Il Est Temps ».
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Ce mouvement citoyen demande aux autorités de faire respecter l’heure du couvre-feu, qui doit normalement commencer à 21 heures, « et non à 19 heures 30 » comme il se constate actuellement.
«Les militaires et policiers mettent des barrières à 19 heures 30, occasionnant des embouteillages dans la ville, paralysant ainsi la circulation. Le Mouvement Citoyen, Il est Temps condamne cette façon de faire des policiers et militaires commis aux différentes barrières et demande aux autorités politico-administratives de s’impliquer afin que cette pratique honteuse qui n’honore pas nos services de sécurité cesse et que ces derniers fassent réellement le travail qu’ils sont censés faire et non favoriser les tracasseries,» explique-t-il.
Cette structure demande par ailleurs à la population de « ne pas se faire rançonner » par certains éléments incontrôlés de la Police, et de « se munir régulièrement des pièces d’identité ». Mais aussi respecter l’heure du couvre-feu et dénoncer les tracasseries «régulières» dont elle est victime.
Abiud Olinde