Intervenons-nous

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) ordonne à la Côte d’Ivoire de remettre l’ancien président Laurent Gbagbo sur la liste électorale.

Elle ordonne donc à la Côte d’Ivoire de suspendre la mention de la sanction pénale du casier judiciaire de Laurent Gbagbo, et de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles empêchant le requérant de s’inscrire sur la liste électorale.

Laurent Gbagbo a été radié des listes électorales après sa condamnation en janvier 2018 à 20 ans de prison dans une affaire du braquage de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BECEAO).

En raison de cette décision de la commission électorale indépendante (CEI) confirmée par la justice ivoirienne, la candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle a été invalidée par le Conseil constitutionnel, lundi 14 septembre 2020.

La décision de la CADHP à 36 jours de la présidentielle apparaît donc comme une victoire dans le camp de Gbagbo qui considère toujours comme politique la radiation de la liste électorale de leur champion.

« C’est une décision satisfaisante pour les intérêts de mon client, parce que pour lui, il était essentiel que ce droit fondamental fut reconnu », a fait savoir à RDFI Maître Claude Mentenon avocat de Laurent Gbagbo.

La Côte d’Ivoire ne s’est pas fait représenter à l’audience, elle qui refuse d’appliquer les décisions de la Cour africaine et qui a entamé le retrait de sa déclaration de compétence.

Thomas Uzima

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