Le corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années a été découvert ce vendredi matin, 30 août 2024, au bord de la route près du marché central de Bagira, Commune portant le même nom de la ville de Bukavu, province du Sud-Kivu. La découverte a été faite aux environs de 6 heures locales.
Selon Gentil Kulimushi, Président de la Société Civile Noyau de Bagira, la victime, identifiée comme Pascal Malekera, serait morte par étranglement.
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« Le corps d’un homme de plus de 30 ans, connu sous le nom de Pascal Malekera, a été retrouvé tôt ce matin au quartier Nyakavogo, près du marché central de Bagira. Il semble avoir été étranglé, avec des traces de sang présentes sur les lieux. Il est probable qu’il ait été étranglé à l’endroit même où son corps a été découvert. Le défunt était natif de Mumosho, dans le territoire de Kabare, et père de trois enfants. Selon les informations, il fréquentait régulièrement Bagira. Nous enregistrons ainsi un nouveau cas de corps sans vie dans la commune de Bagira, ce qui témoigne d’une insécurité grandissante », a-t-il déclaré à La Prunelle RDC.
Face à cette situation préoccupante, Gentil Kulimushi appelle la population à la vigilance et à revendiquer leur droit à la sécurité.
« La sécurité est un droit fondamental. Il est inacceptable que des gens quittent leurs maisons et ne rentrent pas le soir. Nous demandons aux autorités provinciales et au Gouverneur Jean-Jacques Purusi de prendre des mesures pour améliorer les dispositifs de sécurité dans toutes les communes. Il y a une grande paralysie au niveau sécuritaire », a-t-il ajouté.
Kulimushi appelle également les autorités compétentes à renforcer les rôles des chefs des quartiers, des chefs d’avenues, et à organiser des forums des quartiers pour faciliter la collaboration entre la population et la Police Nationale Congolaise afin d’améliorer le diagnostic sécuritaire et de combattre les inciviques.
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Il appelle enfin la justice congolaise à veiller à ce que tous les criminels arrêtés purgent réellement leur peine.
« Il est douloureux de perdre quotidiennement nos proches à cause de la violence, des kidnappings, et autres actes criminels », conclut-il.