Bukavu : des cas d’attaques et enlèvements de retour, les habitants appelés à la vigilance

Des maisons attaquées, argent et téléphones emportés, c’est le bilan d’une attaque des bandits armés contre les maisons des civils la nuit du Jeudi au Vendredi 12 Juillet 2024. Les faits se sont passés dans les trois communes de la ville de Bukavu. L’acteur sociopolitique David Cikuru qui l’affirme, appelle les autorités à prendre des mesures contraignantes.

La situation sécuritaire reste préoccupante dans la ville de Bukavu en général et dans ses trois communes dont Ibanda, Kadutu et Bagira en particulier où il ne se passe plus deux jours sans enregistrer des cas d’attaques, d’enlèvement et corps sans vie.

Lire aussi : Bukavu : les étudiants de l’ISP ne décolèrent pas, 4 jours après l’enlèvement de leur DG

Plusieurs cas d’insécurité ont été signalés en une seule nuit. David Cikuru, citoyen de Bukavu est revenu sur les attaques dans la commune de Kadutu, sur avenue Buholo 2, des inciviques armés ont attaqué des maisons des paisibles citoyens aux environs de 20 heures. Après les cris de certains habitants, ces bandits ont fait semblant de partir mais comme cela ne suffisait pas, ils sont revenus vers 22 heures.

Au cours de la même nuit, et au niveau de l’Institut Byaene, des bandits armés ont braqué une femme changeur de monnaie emportant son argent et téléphone 

« Après braquage, les bandits ont tiré des balles en l’air avant de se volatiliser dans la nature. Dans le même quartier, pas plus tard que le lundi, un corps d’un homme, chauffeur de son état a été retrouvé vers la rivière Ruzizi après avoir été enlevé », regrette David Cikuru.

David Cikuru cite également le viol commis sur une fillette d’une vingtaine d’années au quartier Kasali lorsqu’elle partait puiser de l’eau, etc.

Il demande aux autorités de prendre des mesures contraignantes face à cette situation très préoccupante afin de sécuriser les habitants et leurs biens car, précise-t-il, la population vit déjà dans une psychose intense. Aux habitants d’être vigilants en cette période où la ville fait face aux cas d’enlèvements et d’insécurité.

Séraphin Mapenzi