Accès Humanitaire

Le collectif des organisations des droits de l’homme, de la commune rurale d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, au Nord-Kivu, rejettent le résultat des enquêtes menées par la cour militaire dans la région sur les récente manifestations sanglante entre le 11 et le 15 septembre 2020, à Oicha. Celles-ci qui s’étaient soldée par la mort de plusieurs personnes également des dégâts.

Leur décision est ressortie d’une réunion extraordinaire tenue ce dimanche pour la cause.

«Nous réitérons notre décision exigeant le départ sans condition du colonel Jean Pierre Wumbi, commandant de la PNC et le remplacement de l’Administrateur du Territoire de Beni, Donat Kibwana. Nous fustigeons et condamnons avec véhémence le résultat mensoger et lié à la corruption des enquêtes menées par l’auditorat. Cela, après tuerie de deux civils et pillages systematiques des plusieurs biens  par les éléments de la PNC, dans la nuit du 14, et la journée du 14 septembre 2020, à Oicha, au quartier Masosi. Eu égard à ce qui précède, les ONG-Dh, demandent une nouvelle enquête avec une équipe impartiale», écrit le collectif.

Pour ce faire, ces organisations de défense des droits humains ont du coup declaché une série d’actions de grande envergure pour toujours exiger le départ de l’administrateur et du commandant PNC territoriale de Beni.

Ces organisations viennent de décrété 2 journées ville morte dès ce Lundi sur toute l’étendue du territoire de Beni, pour cette cause.

Ces dernières exigent aussi par cette même action le lancement des nouvelles opérations dans les zones sous menace des ADF , notamment le secteur Ruwenzori.

Roger Kambale, depuis Beni

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