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    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à ne pas baisser la garde, bien que les cas et les décès dus au Coronavirus soient tombés à leur plus bas niveau depuis le début de la pandémie. Selon l’agence onusienne, le Covid-19 reste une urgence de santé publique mondiale.

    «La baisse du nombre de décès dus au nouveau coronavirus est une bonne nouvelle, mais certains pays connaissent encore des pics importants de cas, mettant la pression sur les hôpitaux,» a déclaré le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, cité par Onu Info.

    Selon le dernier rapport hebdomadaire sur la situation épidémiologique publié mardi 12 avril par l’OMS, le nombre de cas de Covid-19 a continué à baisser pour la troisième semaine consécutive avec un recul de 24% durant la semaine du 4 au 10 avril par rapport à la semaine précédente.

    Dans le même temps, le monde a enregistré plus de 22.000 morts, soit le niveau le plus bas depuis le 30 mars 2020, selon les données de l’OMS. Il s’agit d’une baisse d’au moins 18% par rapport à la semaine précédente.

    «C’est le moment de travailler encore plus dur pour sauver des vies. Concrètement, cela signifie qu’il faut investir pour que les outils Covid-19 soient distribués équitablement, et que nous renforcions simultanément les systèmes de santé », a dit le DG de l’OMS lors d’un point de presse à Genève.

    Le Comité d’urgence de l’OMS a convenu à « l’unanimité » cette semaine, que le Covid-19 reste encore une urgence de santé publique.

    Plus largement, le Comité d’urgence de l’OMS sur la Covid-19 a été « unanime » à considérer que ce n’était pas « le moment de baisser la garde », a affirmé pour sa part son Président, le Dr Didier Houssin.

    « La situation est loin d’être terminée concernant la pandémie de Covid-19 », a prévenu le Président du comité d’urgence de l’OMS.

    Même si de plus en plus de pays ont levé tout ou partie des restrictions sanitaires mises en place pour maîtriser le nouveau coronavirus, l’OMS fait une tout autre lecture épidémiologique. D’autant que sur le terrain, « la circulation du virus est toujours très active, la mortalité reste élevée et le virus évolue d’une façon imprévisible ».

    « Ce n’est pas le moment de baisser la garde, au contraire, et c’est une recommandation extrêmement forte du Comité », a insisté le Dr Houssin, exhortant les États membres à « revoir leur politique nationale ». Il s’agit ainsi « d’évaluer leurs actions et se préparer à de nouveaux efforts ».

    Selon lui, « le temps n’est pas venu de la relaxation vis à vis de ce virus ». « Pas de faiblesse dans la surveillance, les tests et le reporting, pas de laxisme dans les mesures de santé publiques et sociales et pas de démission s’agissant de la vaccination », a fait remarquer le Président du Comité d’urgence.

    Avec les nouvelles données sanitaires, le Dr Houssin a indiqué que le comité travaille sur des critères, notamment des données épidémiologiques et le niveau de l’aide internationale pour contenir le virus, afin de déterminer quand l’OMS peut déclarer que l’urgence sanitaire mondiale est terminée.

    Jean-Luc M.

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