Le Réseau Local de Protection des Civils (RLPC) rapporte 7 cas de kidnapping en seulement deux jours; soit du samedi 14 au dimanche 15 novembre 2020, dans les hauts plateaux d’Uvira en province du Sud-Kivu.
Parmi ces personnes, figurent 5 femmes qui seraient des déplacées du camp de Bijombo, parties à la recherche de la nourriture dans les champs du village de Kangwe et de Lubuga; vers les hauts plateaux du groupement de Kigoma.
« Ces femmes auraient tombées dans une embuscade tendue par les présumés Gumino-Twirwaneo et les emportant vers Nyamara leur fief, » alerte le RLPC.
Selon cette structure qui cite des sources locales, ces femmes auraient été violées et libérées vers la soirée ce même samedi.
L’autre cas est celui du dimanche vers 8 heures; où deux personnes qui quittaient le village de Ndunda vers Kimuka en groupement de Kabunambo; sont tombées dans une embuscade tendue par les porteurs d’arme à feu non autrement identifiés. Elles ont été kidnappées et conduites vers une destination inconnue.
Toute en remerciant les forces de sécurité pour avoir mis la main; en date du vendredi 13 novembre 2020, sur deux présumées kidnappeurs; le RLPC déplore les cas kidnappings qui sont devenus monnaie courante dans cette partie de la province.
Il demande aux acteurs de protection des Civils et autres partenaires de considérer cette situation lancée contre ces citoyens; comme un «crime contre l’humanité» qui viole le droit international humanitaire, aux libertés individuelles.
«Plusieurs familles qui n’ont pas des moyens pour payer les rançons pour que leurs familiers soient libérés; perdent l’espoir de retrouver les leurs car derrière chaque cas de kidnapping; il y a des appels venant de ces ravisseurs réclamant la rançon ; » regrette le RLPC, qui estime que cette exigence de la rançon; peut-être prise comme moyen de financement d’efforts de guerre aux groupes armés locaux et étrangers.
Selon cette organisation de défense des droits humains, l’amélioration de la situation socio sécuritaire; humanitaire et de la Protection effective des Civils demeure une urgence dans cette partie du pays.
Bertin Bulonza