En Ituri, la moitié de la population n’a pas accès à des soins de santé de qualité du fait de la destruction de certaines structures sanitaires; de l’éloignement des centres restants, ainsi que du manque de personnel, de matériels médicaux ou de médicaments.
C’est ce que renseigne le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies; dans un bulletin d’information publié le 25 septembre 2020.
Selon OCHA, la mortalité maternelle est la seconde cause de décès après le paludisme; qui a causé près de 300 décès depuis le début de l’année.
La faiblesse du système sanitaire favorise aussi la propagation de nombreuses autres maladies, telles la fièvre jaune ou la rougeole.
L’organisation rappelle que la province de l’Ituri a connu la 10ème épidémie d’Ebola; et a comptabilisé 501 cas dont 249 décès confirmés entre août 2018 et mi-juin 2020.
De plus, c’est la seule province du pays où la peste, maladie éradiquée dans le reste du monde; persiste avec 113 cas dont 17 décès notifiés du 1er janvier au 23 août 2020.
Selon OCHA, grâce aux actions de prévention appuyées par les partenaires humanitaires; il n’y a pas eu encore d’épidémie de choléra en 2020; mais le risque demeure avec les inondations cycliques dans la zone de santé de Tchomia du territoire de Djugu.
«La situation épidémiologique de la province de l’Ituri nécessite des moyens suffisants pour mener davantage d’activités de prévention, de suivi et de prise en charge adéquate de ces maladies.» dit cette organisation.
Museza Cikuru