Intervenons-nous

Des chauffeurs exerçant sur le tronçon routier Bukavu-Walungu en province du Sud-Kivu, disent saluer une sécurité relative qui se fait observer actuellement sur cette route nationale numéro 2; après que le député national Amato Bayubasire, ait facilité le placement des policiers à différents endroits de ce tronçon.

Au micro de Laprunellerdc.info ce lundi 7 septembre 2020, ces derniers ont cependant fustigé le comportement de certains policiers; qui leur demandent de payer des sommes d’argent, avant de pouvoir traverser.

Ces chauffeurs qui appellent ces policiers à la conscience, estiment que ces agissements ressemblent aux barrières payantes; qui avaient été démantelées sur cette route d’intérêt national.

«Il y a eu des changements depuis qu’on a placé des policiers dans ce tronçon routier. Mais nous regrettons de voir que quand nous passons, il y a certains policiers qui nous arrêtent et nous demandé de l’argent. Nous leur donnons soit 500Fc ou 1.000Fc. Ils ne nous obligent pas, mais si on ne leur donne rien; ils nous intimident sérieusement.» fait savoir Dieudonné Bushelinga, un chauffeur rencontré au niveau du parking du Lycée Wima.

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Janvier Munanira chauffeur et membre de l’ACCO, affirme que les chauffeurs ont limité depuis quelques temps les heures de travail, suite à l’insécurité qui était devenue grandissante sur ce tronçon routier.

«Nous sommes les premiers victimes de cette insécurité. Nous avons été pillés, et plusieurs d’entre nous ont été blessés et actuellement à l’hôpital. C’est vrai que nous voyons ces policiers, et la situation a changée. Mais ils nous demandent de l’argent, et nous nous demandons s’ils sont pris en charge ou comment. Car si ça continue comme ça, on sera encore dans l’insécurité. On a même reçu un chauffeur qui a été frappé par ces policiers; juste parce qu’il les a reproché pour leur dire ne pas demander de l’argent. Nous avions déjà limité les heures de travail à cause de l’insécurité. A 17 heures, il n’y a plus circulation de véhicules entre Bukavu et Walungu et vice-versa.» fait-il savoir.

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De sa part, un autre chauffeur qui reconnaît que la situation s’est vraiment améliorée; indique cependant que l’état actuel de cette route va causer problème, surtout en cette période pluvieuse. Mirindi Bandeke demande aux autorités nationales et provinciales de s’impliquer; pour la réhabilitation de ce tronçon routier.

Vinciane Ntabala, stagiaire ETJ

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