Les commandants de 6 sous-commissariats de la Police Nationale Congolaise (PNC) de Kalonge en territoire de Kalehe, sont aux arrêts depuis le dimanche 10 mai dernier. Ces derniers seraient accusés d’avoir utilisé des policiers non formés et sans matricules.
Selon la Nouvelle Dynamique de la Société Civile de Kalonge qui livre l’information à Laprunellerdc.info, ces policiers ont été à la base de plusieurs violations de droits humains dans ce groupement, notamment des arrestations arbitraires et des détournements.
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Cette structure explique que c’est le Major Philippe, venu de Bunyakiri pour vérifier les allégations des défenseurs de droit de l’homme, qui a procédé à ces interpellations.
« Six commandants de 6 sous-commissariats du Commissariat de la police de Kalonge, sont aux arrêts depuis dimanche au motif qu’ils utilisent encore les policiers non formés et sans matricules, qui sont à la base de plusieurs violations graves de droits humains dans tout notre groupement de Kalonge par des torture, arrestations arbitraires… C’est le major Philippe, commissaire adjoint du district de Kahuzi-Biega, venu de Bunyakiri pour vérifier si les différentes dénonciations des DDH sur l’utilisation de ces éléments, longtemps exclus au sein de la PNC est encore réelle. Il a trouvé une vérité qui l’a poussé de les mettre tous au cachot, après ce que l’on qualifie de sabotage des instructions de la haute hiérarchie de la PNC. » dit Mushagalusa Rubenga, président de la NDSCI à Kalonge.
Celui-ci précise que ces officiers de la PNC ont été transférés à Bunyakiri. La NDSCI plaide pour que ces policiers, soient orientés vers un centre de formation, de peur qu’ils ne se rallient aux groupes armés de cette entité.
La Police Nationale Congolaise dans la région, n’a cependant pas encore communiqué sur ces arrestations.
Museza Cikuru