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A la tête de la commission « Santé » dans la coordination de la riposte contre le Covid-19 au Sud-Kivu, le docteur Denis Mukwege se bat désormais pour que la province dispose d’un laboratoire autonome pour l’examen des échantillons des éventuels malades.

Au cours d’une conférence de presse animée ce samedi 18 avril à Bukavu, le prix Nobel de la Paix 2018 a expliqué que le Sud-Kivu reçoit tardivement les résultats des échantillons envoyés à Kinshasa et cela impacte sur le travail sur terrain. 

Celui-ci explique donc qu’avoir un laboratoire pour tester localement le covid-19 la permettra de réduire le temps pour les résultats et permettre de libérer ceux qui sont déclarés négatifs.

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 «Nous avons un problème avec les échantillons envoyés à Kinshasa et les résultats qui viennent tardivement. Nos échantillons envoyés à Kinshasa prennent dix jours ou deux semaines pour avoir les résultats…la difficulté que nous avons est que nous n’avons pas une autonomie pour faire ces examens au niveau de la province. Nous pensons qu’il faut avoir notre capacité locale de répondre à cette difficulté en faisant nos tests localement. Nous nous battons pour avoir une autonomie pour le faire car ça permettra que les malades enregistrés aient leurs résultats rapidement», a dit Denis Mukwege, dans cette conférence de presse animée en Kiswahili pour atteindre un grand nombre.

Dans toute son adresse, Denis Mukwege a insisté sur la nécessité de la prévention car, rappelle-t-il, c’est le seul moyen d’éviter l’explosion des nombres des cas dans l’avenir.

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Il faut rappeler que le Sud-Kivu compte actuellement 3 cas confirmés selon les autorités provinciales et 4 cas selon le Comité national de riposte. Ils sont répertoriés dans la seule ville de Bukavu.

Depuis les autorités provinciales ont annoncé des mesures pour arrêter la propagation vers d’autres entités en interdisant tout mouvement humain entre Bukavu et les autres coins de la province.

Jean-Luc M.

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