Les jeunes de la ville de Bukavu, en particulier, et de la province du Sud-Kivu, en général, sont appelés à promouvoir la culture de la paix pour devenir des acteurs de paix. Cet appel émane de Ledoux Nkuzimwami, ce mercredi 2 octobre 2024, à l’occasion de la Journée internationale de la non-violence.
À la Prunelle RDC, ce membre de la composante « Jeunes » au sein du Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu a rappelé que la jeunesse est la principale force motrice pour la promotion de la paix, car ce sont eux qui peuvent transmettre des messages de paix sur les réseaux sociaux et dans les différents mouvements où ils sont actifs.
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Selon lui, la promotion de la culture de la paix par les jeunes nécessite un encadrement de la part des organisations de la société civile, des gouvernements provinciaux et nationaux, ainsi que des organisations non gouvernementales.
« Ils peuvent promouvoir la culture de la paix grâce à leur engagement, une fois encadrés », a-t-il déclaré.
Ledoux Nkuzimwami a poursuivi en indiquant que la République démocratique du Congo est actuellement confrontée à l’insécurité, en raison du manque d’initiatives pour initier les jeunes à la culture de la paix, les incitant ainsi à rejoindre des groupes armés. Il invite les jeunes à utiliser les nouvelles technologies pour transmettre des messages de paix.
« Aucune nation ne peut se développer sans investir dans la jeunesse. Elle est une force pour propulser le développement d’un pays », a-t-il souligné.
Selon ce membre de la composante Jeunes de la Société Civile du Sud-Kivu, un grand travail reste à faire au niveau de l’éducation de base, où les jeunes doivent apprendre à promouvoir la culture de la paix.
« Nous lançons un message à l’occasion de la Journée internationale de la non-violence aux autorités, les exhortant à investir urgemment dans l’éducation, notamment en intégrant des idées novatrices. Il est essentiel d’éduquer les jeunes dès le bas âge à la promotion de la paix et de la cohésion sociale. Les organisations de la société civile doivent se concentrer sur la sensibilisation et la conscientisation afin que les jeunes vivent dans la non-violence. Nous voulons que les jeunes ne s’enrôlent plus dans des groupes armés, mais qu’ils soient vecteurs de la culture de la paix et transmettent les valeurs de non-violence ».
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Cet appel à la promotion de la paix intervient dans un contexte où la République démocratique du Congo, notamment dans sa partie Est, fait face à une agression qui met en péril de nombreux habitants, soumis injustement à l’insécurité des groupes armés locaux et étrangers.
Il convient de préciser que la Journée internationale de la non-violence est célébrée le 2 octobre de chaque année. Cette année, elle a été célébrée sous le thème « promouvoir la culture de la paix ».
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