Intervenons-nous

Les enseignants des écoles publiques et conventionnées du Sud-Kivu ne reviendront plus dans les salles de classe le 18 septembre prochain. C’est ce qu’annoncent les principaux syndicats des enseignants ce lundi 16 septembre 2024 à Bukavu (Chef-lieu du Sud-Kivu).

Alors que les syndicats des enseignants du Sud-Kivu avaient décidé de revenir à l’école à partir du 18 septembre prochain, les enseignants de la province s’y sont opposés. Ce lundi, après une assemblée générale, les professionnels de la craie ont annoncé qu’ils ne reviendraient finalement pas en attendant que des solutions soient trouvées à leurs revendications.

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L’Assemblée Générale réunissait des délégués des Enseignants des Sous-division et des Territoires en vue d’évaluer l’État d’avancement de la matérialisation des promesses de Bibwa par le Gouvernement Congolais à travers les banques payeuses.

« Après débat et délibération, il a été constaté que la TMB, la Caritas et la RawBank n’ont pas jusque-là matérialisé cette promesse du Gouvernement. Sur demande de la base et conformément aux résolutions de l’Assemblée générale du 9 Septembre stipulant que la rentrée scolaire n’interviendrait que le jour où le Gouvernement matérialisera cette promesse, vu que ces banques continuent à faire sourd d’oreille alors que la majorité d’enseignants du Sud-Kivu est payé par ces dernières ; la Synergie des Syndicats des Enseignants du Sud- Kivu sur demande de la base revient à la position de départ qui demande que les Enseignants restent à la maison jusqu’à l’exécution de cette paie complémentaire », annoncent les syndicats.

Ces promesses sont notamment la paie complémentaire, l’adoption du statut particulier du personnel enseignant tout en attribuant des numéros matricules de la fonction publique ainsi que la prise en charge des NU et NP après contrôle des effectifs avec le deuxième acompte de la paie complémentaire.

«  Etant donné que cette modique paie complémentaire n’augmente rien sur le social de l’enseignant, la Synergie des Syndicats des Enseignants du Sud-Kivu informe l’opinion tant nationale qu’internationale que lors de la tribune d’expression populaire organisée par le Bureau de Coordination de la Société Civile ce samedi 14 Septembre 2024 dans la Salle Concordia à Bukavu, la lettre contenant le cahier des Charges des Enseignants demandant l’intégration dans le budget 2025 le tableau barémique accordant à l’enseignant le moins gradé un salaire minimum de 1.500.000 FC a été officiellement déposé aux députés Nationaux présents tout en leur rappelant que la lettre ouverte du Collectif était déjà déposé au Bureau de l’Assemblée Nationale », rappelle la synergie des enseignants.

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Par conséquent, les syndicats des enseignants n’ont pas eu d’autre choix que de se plier à la volonté de la majorité.

« Ainsi donc étant esclave de la base, la Synergie des Syndicats des Enseignants du Sud-Kivu demande aux Enseignants de l’Ecole primaire de rester à la maison jusqu’à ce que les promesses du Gouvernement soient matérialisées. Sont donc abrogées toutes les dispositions antérieures contraires à la présente déclaration » disent Jacques Cirimwami, Roger Matabaro et Marcellin Kimbumbu.

Eliane Mufungizi

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