Intervenons-nous

Plusieurs professionnels des médias du Sud-Kivu échangent sur l’évaluation des outils de surveillance et des mécanismes de protection des journalistes. Les échanges se tiennent dans un atelier qui a débuté ce mardi 25 juin à Bukavu.

Objectif : évaluer leur efficacité dans la protection et la sécurité des journalistes, échanger sur les différents outils de surveillance que chaque organisation met en place pour défendre et protéger les journalistes dans leur travail quotidien d’informer la communauté.

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Jonathan Magoma, Directeur des Programmes à l’organisation PPI (Partenariat pour la Protection Intégrée) explique que l’atelier vise à voir dans quelle mesure les différents mécanismes légaux, conventionnels ou non, des protection des journalistes permettent d’améliorer la protection et la sécurité des journalistes en temps de paix et en temps de conflit.

Au Sud-Kivu, des professionnels des médias font face à différentes formes de violences ou d’entraves à leur mission de recherche, collecte et traitement de l’information.

Plusieurs journalistes sont interpellés, arrêtés, reçoivent des menaces en ligne et hors ligne en particulier dans les zones de conflit. D’autres sont de plus en plus attaqués lorsqu’ils couvrent des manifestations, tant par des forces de sécurité que par des manifestants. D’autres sont carrément mis en prison ou interpellés par les forces de défense et de sécurité, etc.

Des cas qui soulèvent l’épineuse question de la sécurité des journalistes et de la lutte contre l’impunité.

Cet atelier permet donc de réfléchir sur les modalités et les moyens pouvant permettre la mise en place d’un mécanisme efficace à même de prévenir la violence contre les journalistes, de protéger les professionnels victimes d’agressions et de punir les responsables des crimes commis contre la presse.

Organisé par PPI, l’atelier est organisé dans le cadre du projet : « Renforcement des radios rurales en RDC -3R_RDC » de « Internews ».

Plus de vingt journalistes et responsables d’organisations professionnelles participent à ces séances qui vont durer deux jours.

Bertin Bulonza

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