Au moins 172 cas d’enlèvement ont été enregistrés au mois d’octobre 2022, dans les provinces affectées par les conflits. C’est ce que révèle le rapport du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo.
Selon ce rapport, ce chiffre est une augmentation de 20% par rapport au mois précédent de septembre, où 165 cas avaient été rapportés. Parmi les 172 civils figurent 132 hommes, 33 femmes et 7 enfants. Ces derniers ont été enlevés par des membres de groupes armés.
«Les principaux responsables de ces enlèvements sont des membres de différents groupes Maï-Maï (66 hommes, deux femmes, un enfant), des ADF (21 hommes, trois femmes, quatre enfants), de différentes factions Nyatura (14 hommes, deux femmes, un enfant), du M23 (10 hommes), de la CODECO (six hommes, trois femmes), des FDLR (huit hommes, une femme), des APCLS (six femmes), du NDC-R (quatre hommes), des Raïa Mutomboki (trois hommes) et de divers autres groupes armés (11 femmes),» révèle le rapport.
Le rapport indique que durant le mois d’octobre 2022, le BCNUDH a continué à apporter son soutien aux autorités congolaises dans le cadre de la lutte contre l’impunité des violations et des atteintes aux droits de l’homme.
Pour y arriver, le BCNUDH affirme que des condamnations ont été prononcées à l’encontre d’au moins quatre militaires des FARDC, un agent de la PNC et 18 membres des groupes armés.
Bertin Bulonza