Au moins 4 personnes ont été tuées et 40 autres blessées depuis la reprise jeudi dernier, des affrontements entre les FARDC et les M23 dans différentes entités du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.
Selon les Forces Armées congolaises qui livrent ce bilan, un civil a été tué et 5 autres blessés sur l’axe Rangira-Rwanguba-Tchengerero. En plus, 3 autres personnes ont été tuées et 35 autres blessées, parmi elles des enfants à Nyabikoro, près de l’hôpital de Rwanguba, sur l’axe Ntamugenga.
Dans un communiqué rendu public, le Porte-parole des FARDC, Général-Major Sylvain Ekenge, affirme que ces dernières attaques du M23 ont mis fin à l’accalmie qui s’observait dans le théâtre des opérations, et provoqué des morts « inutiles », entrainant la souffrance des populations qui ont dû se déplacer pour fuir les combats.
«[…] Malgré la bonne foi et la volonté du Président Félix Tshisekedi de trouver des solutions concertées à la guerre d’agression imposée par le Rwanda à notre pays, les Forces de Défense du Rwanda, sous couvert du M23, ont lancé depuis jeudi 20 octobre, des attaques sur les positions des FARDC sur l’axe Rangira-Rwanguba-Tchengerero. Après avoir essuyé des revers sir cet axe où elles croyaient s’emparer facilement de cet important tronçon routier en vue d’empêcher le ravitaillement des forces loyalistes, une autre offensive a été lancée sur l’axe Ntamugenga, où les affrontements se poursuivent,» indique le communiqué signé ce dimanche 23 octobre.
Les FARDC insistent par contre qu’elles sont déterminées à répondre « avec vigueur » à ces attaques du M23 soutenu par le Rwanda, en vue de défendre l’intégrité du territoire national.
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Selon ce communiqué, pour l’instant, les forces armées continuent à « fixer l’ennemi » , et la situation est sous leur contrôle « dans tous les fronts ».
Museza Cikuru