Une cacophonie règne autour de l’élection du Gouverneur et du Vice-Gouverneur prévue mardi prochain au Maniema. Suspendue par le Conseil d’Etat, cette élection est pourtant maintenue par l’Assemblée provinciale du Maniema.
Le week-end dernier, le Conseil d’État a déclaré la suspension de cette élection du Gouverneur et du Vice-Gouverneur du Maniema, compte tenu de certaines irrégularités décriées par Me Aruna Ndarabu, l’un des candidats Gouverneurs, la semaine dernière, après la publication du calendrier de cette élection par la CENI.
Mais dans un communiqué, l’Assemblée provinciale a maintenu la tenue de cette élection, appelant les députés provinciaux à venir participer mardi à la plénière d’audition des projets de société des candidats Gouverneurs, à l’issue de laquelle l’élection aura lieu.
Face à cette situation, la Dynamique Debout pour le Développement des Ankutchu déplore une sorte de « rébellion » qui veut se créer au Maniema, par les députés provinciaux.
Cette structure citoyenne qui lutte pour la promotion et la défense des droits humains craint la
Omesumbu Lokale Nestor, Coordonnateur de cette organisation de défense des droits humains, regrette que depuis la décision du Conseil d’État, certains députés provinciaux du Maniema se livrent à des propos « haineux » et « d’intimidation » de la population.
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Tout en dénonçant ces désordres, celui-ci rappelle même que le 30 septembre dernier, la session ordinaire a été ouverte par un message audio envoyé depuis Kinshasa, par la Présidente de l’Assemblée provinciale.
Pour éviter cette crise entre institutions, cette structure annonce qu’elle décrète une journée ville morte mardi prochain, jour de l’élection, sur toute l’étendue du Maniema, afin d’empêcher la tenue de cette élection.
Djunga Bora Rémy depuis Kindu