« Le M23 est un problème assez simple à résoudre. Il n’est pas aussi dangereux que l’ADF » (chef de l’armée ougandaise)

Le commandant en chef de l’armée de terre ougandaise, le général Muhoozi Kainerugaba s’est aussi exprimé à propos des récents affrontements entre les Forces armées congolaises et les rebelles du M23 en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

C’est sur Twitter que cet officier supérieur ougandais et fils du Président Museveni, s’est exprimé ce mercredi 30 mars 2022. 

D’après lui, le M23 est un problème assez simple à résoudre. Il n’est d’ailleurs pas, renchérit-il, aussi dangereux que l’ADF. Il est donc possible et facile de trouver une solution à ce problème avec un minimum de pertes, fait-il savoir.

«Le M23 est vraiment un problème assez simple à résoudre. Il n’est pas aussi dangereux que l’ADF par exemple. Il peut facilement être résolu avec un minimum de pertes. » écrit-il.

Reconnaissant la part de chacun dans ce conflit, le général Muhoozi exhorte aux présidents de la RDC, de l’Ouganda et du Rwanda ; de vite régler la question du mouvement du 23 mars (M23).

Cette réaction du chef de l’armée terrestre ougandaise intervient 48 heures après des violents affrontements entre les M23 et les FARDC dans le Rutshuru, au Nord-Kivu.

Alors que les FARDC accusent le Rwanda de soutenir ces rebelles, les forces armées ougandaises se sont joint pour repousser les rebelles du M23 qui tentaient de contrôler la frontière de Bunagana.

Le M23 a, dans un communiqué rendu public le week-end dernier, accusé le gouvernement congolais de ne pas respecter les engagements pris à vis-à-vis de ce mouvement depuis 2019. Mais il a  par la suite attaqué plusieurs positions des FARDC à Rutshuru. L’on note également la disparition d’un hélicoptère de la MONUSCO avec à son bord, les membres d’équipage et quelques casques bleus.

Judith Maroy