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L’on tend vers la fin des multiples tracasseries routières dont sont victimes les motards de la part des agents de la Police de circulation routière (PCR), commis sur différents carrefours dans le territoire de Masisi.

Un compromis a été trouvé à l’issu d’un plaidoyer mené ce mercredi 26 janvier à Goma, par la Coordination territoriale de la Société Civile forces vives de Masisi, auprès de l’administrateur militaire de Masisi, le commandant territorial de la PNC/Masisi, la DGRNK, des entreprises d’assurance et auprès du Gouverneur militaire du Nord-Kivu le lieutenant général Constant Ndima Kongba.

À l’issu de ce plaidoyer il a été donc décidé :

  1. Les motards ne doivent plus subir les tracasseries en raison des plaques d’immatriculation et de la vignette jusqu’au moment il y aura un Stock (plaques) disponible à la DGRNK et du lancement officiel de l’exercice fiscal 2022;
  2. Plus des tracasseries à l’égard des motards pour motif de Procès-verbal ou Certificat de contrôle technique (CCT), étant donné que le CCT est incorporé dans la vignette et que les motards du Territoire de Masisi ne bénéficient d’aucune expertise, faute de garage agréé implanté en Territoire de Masisi,
  3. Toutes les maisons d’assurance opérant au Nord-Kivu s’étant déclarées indisponibles d’assurer les motos taxi, aucun motard ne peut plus faire l’objet des tracasseries, sous prétexte d’assurance.
  4. La Société Civile s’engage à accompagner les autorités étatiques dans le cadre de l’éducation (sensibilisation) des motards sur le civisme fiscal. Elle appelle toutes les parties à la cohabitation pacifique, à la cohésion sociale et à la Concorde, pour booster le Territoire de Masisi.

La Société Civile qui dit être satisfaite de ces résultats, remercie ainsi toutes les autorités étatiques, les leaders d’opinion, les défenseurs des droits humains ainsi que toute autre personne ayant concouru d’une manière ou d’une autre jusqu’à l’obtention de ce compromis.

Ces décisions viennent donc soulager tant soit peu les motards exerçant dans différents coins du territoire de Masisi, après plusieurs actions menées pour exiger la fin des tracasseries dont ils sont victimes de la part des agents de la PCR.

Freddy Ruvunangiza, depuis Goma

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