24 janvier 2019-24 janvier 22, trois ans jour pour jour se sont écoulés depuis que Félix Tshisekedi a accédé à la magistrature suprême en RDC. Des acteurs politiques en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, apprécient diversement la gouvernance de Tshisekedi.
Pour la Nouvelle Société civile du Congo (NSCC) Coordination de Rutshuru, c’est un bilan mitigé. Selon elle, le Président de la république a fait quelque chose, mais il reste beaucoup à faire.
«Sur le plan sécuritaire, il y a encore plusieurs groupes armes qui continuent à faire souffrir la population malgré qu’il a décrète l’état de siège au Nord Kivu et en Ituri. Sur le plan éducatif, malgré que le président ait décrété la gratuite au niveau de l’enseignement primaire, les enseignants les enseignants ne sont pas encore pris en charge. Sur le plan juridique, les gens qui volent, qui détournent l’argent du gouvernement, sont emprisonnes, et après deux ou trois jours, ils sont relâchés, plutôt ce sont les gens qui volent le manioc ou le mais sont emprisonnes pendant cinq ou dix ans,» regrette de constater le Coordonnateur de la Nouvelle Société Civile du Congo en territoire de Rutshuru, Raphael Bampata.
Il ajoute qu’il y encore deux classes sociales en RDC, l’une de plus riches et l’autre des plus pauvres, la première s’accumulant des richesses au détriment de la seconde.
Mais du côté de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti présidentiel, le bilan du président Félix Tshisekedi est plutôt positif.
«Le bilan est, je pense, positif d’autant plus que l’insécurité qui régnait ici en territoire de Rutshuru, comme au Nord Kivu et en Ituri, il y a une amélioration avec l’état de siège. A part cela, il y a de la rémunération qui est effective. Les enseignants recevaient moins de ce qu’ils sont en train de recevoir ainsi que d’autres agents de l’Etat,» dit Serge Barahoya, responsable provincial du Commission Électorale Permanente au sein de l’UDPS Nord Kivu.
Faustin Tawite, depuis Rutshuru