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Des journalistes, correspondants et activistes SASA [une approche basée sur l’activisme local visant à démarrer une prise de conscience et appuyer l’action dans la lutte contre les VSBG] œuvrant à Shabunda, Mwenga et dans la ville de Bukavu, prennent part à partir de ce mardi 16 novembre 2021, à un atelier sur le droit à la Santé Sexuelle et Reproductive (SSR).

Pendant trois jours, jusqu’au jeudi 18 novembre, les participants vont développer des notions sur la promotion du droit d’accès à la santé sexuelle et reproductive, à travers la lutte contre les violences sexuelles et sexistes et l’amélioration de la participation de la femme aux instances de prise de décision.

L’Association des Femmes des Médias (AFEM) qui organise ces assises, fait savoir que l’objectif est d’améliorer les connaissances des journalistes en matière des droits à la santé sexuelle et de la reproduction, pour leur permettre d’élaborer des plans de reportage sur des thèmes liés à ce sujet.

A travers ces assises, AFEM vise également à outiller les participants sur la SSR, pour qu’à leur tour ils amènent la communauté à avoir la bonne information à travers leurs productions quotidiennes (reportages, animations d’antennes, émissions, tables rondes et autres).

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AFEM dit avoir constaté que dans la communauté, la SSR paraît pour plusieurs comme un sujet tabou, ce qui par la suite engendre des rumeurs et des désinformations, ouvrant la voie à des violences sexuelles et celles basées sur le genre. C’est le cas des grossesses non désirées, qui poussent des filles aux avortements clandestins, et qui entrainent des graves conséquences sur leur santé.

Pendant ces trois jours, un focus sera mis sur les thématiques comme, «C’est quoi la SSR ?, les grossesses précoces chez les jeunes en SSR, les avortements clandestins sur la santé Sexuelle, la contraception et SSR,  la Prévention des grossesses non-désirées, les jeunes et SSR».

Le formateur et les participants devront également revenir sur la problématique des obstacles socioculturels et la désinformation, liés à l’utilisation de la contraception moderne.

Notons que cet atelier est organisé AFEM, en collaboration avec l’ONG internationale Kvinna till Kvinna.

Bertin Bulonza

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