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L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a lancé mardi 19 octobre l’initiative « Gorilla coffee alliance ». Il s’agit d’un programme économique de revitalisation du secteur de café dans la province du Sud-Kivu. Plusieurs partenaires accompagnent l’USAID dans la réalisation de ce projet notamment, Nespresso, Olam good ingrédients, les ONG Technoserve et Wildlife conservation society ainsi que l’entreprise congolaise Asili.

A en croire le communiqué de presse dont LaPrunelleRDC.info possède une copie, le projet consiste à aider plus de 8000 ménages d’agriculteurs à améliorer leurs productions de café et la vente de leurs récoltes. L’idée étant de faire en sorte que ces familles puissent vivre des revenus de leurs productions de café et ainsi ces communautés ne vont plus s’adonner au braconnage.

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La mise en œuvre de ce projet va durer 5 années et permettra de réduire la déforestation autour du Parc National de Kahuzi Biega, dans le Sud-Kivu. Le projet Gorilla coffee alliance permettra aussi à faire revivre les plantations de café dans cette partie de la République démocratique du Congo, déchirée depuis plusieurs années par des conflits. Le directeur de mission de l’USAID a salué la coopération RDC-USA, à travers le démarrage de ce projet qui va faire revivre les caféiers au Sud-Kivu.

« Le lancement par l’USAID de la Gorilla coffee alliance est une étape cruciale pour le partenariat du gouvernement américain avec le peuple congolais. Il représente le fruit de plus d’une décennie d’investissement de l’USAID aux côtés des agriculteurs congolais pour replanter des caféiers dans une région déchirée par des conflits. Je suis heureux de Co-investir aux côtés de Nespresso et OFI dans la revitalisation du secteur de café en RDC, notamment en raison de notre volonté commune de promouvoir des moyens de subsistance durable en protégeant des espèces sauvages et les ressources naturelles du Congo », a déclaré Paul Sabatine.

Pour le fonctionnaire américain, le parc national de Kahuzi-Biega constitue un site du patrimoine mondial de l’UNESCO et l’un des sites abritant encore des gorilles des plaines de l’Est évalués aujourd’hui à 6.800 individus. L’insécurité, l’exploitation économique, la démographie croissante et autres activités humaines légales et illégales ont perturbé l’existence de ces bêtes dans le parc. 

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L’initiative « Gorilla coffee alliance » incitera les communautés à adopter des comportements protecteurs de l’environnement pour gagner la vie, en améliorant l’accès aux services de santé essentiels et en travaillant avec les institutions communautaires pour qu’elles deviennent des défenseurs de la conservation du parc national.

Magloire Tsongo, depuis Goma

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