Surpris agréablement en lisant sur Laprunellerdc.info, l’appel au secours lancé par la Bibliothèque de Paix de Panzi; Déo Namujimbo, journaliste et écrivain, natif de Bukavu et vivant en exil à Paris en France, a décidé de voler au secours de la bibliothèque de Paix de Panzi.
Déo Namujimbo, ce bienfaiteur qui ne compte pas baisser les bras, a donné une somme d’argent qui a permis à la bibliothèque d’acquérir et installer quelques étagères.
Il a par ailleurs promis de mobiliser d’autres personnes de bonne volonté afin de venir en aide à cette œuvre combien bénéfique pour les jeunes de Panzi en particulier et ceux de Bukavu en général.
La bibliothèque de paix de Panzi, située dans la ville de Bukavu, est une bibliothèque mise en place par l’association COCOCRICO et qui offre un accès gratuit à la population de la ville de Bukavu et aux jeunes de Panzi en particulier.
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Il y a deux semaines, Réconcilié Obonage, responsable de l’organisation Cocorico, lançait un appel au secours à travers les médias; pour sauver cette bibliothèque qui a vu le jour en mai 2019 à la suite d’une campagne de collecte des livres.
Avec plus de 1600 livres, en grande partie don de l’organisation Books for Congo et des personnes de bonne volonté, la bibliothèque rencontre plusieurs difficultés et risque de fermer; alors qu’elle est devenue un centre de documentation et d’encadrement de la jeunesse de Panzi; l’un de quartiers numériquement important de la ville de Bukavu.
La bibliothèque au-delà d’être moins spacieuse, manque encore des tables, des chaises, des étagères pour étaler une bonne partie de livres ainsi que d’autres dons des livres qui continuent d’arriver.
C’est dans cet élan de solidarité que le compatriote Déo Namujimbo, celui dont le cœur est resté au bord du lac Kivu, a apporté son aide à la bibliothèque.
Celui-ci affirme qu’il continuera à apporter son appui à cette initiative des jeunes de son pays qui ont compris leur rôle dans le développement de leur pays. Il promet de mobiliser d’autres personnes de bonne volonté au bénéfice de cette bibliothèque.
Judith Maroy
Un commentaire
Merci pour ce modeste article. En effet, si chacun pouvait y mettre un peu du sien pour notre jeunesse, la vie changerait à Bukavu et au Kivu en général, sans bien des aspects. Pour ma part, je suis prêt à envoyer autant de livres qu’on voudra, notamment des manuels scolaires dont notre jeunesse manque cruellement. Mais le seul problème : comment les acheminer jusqu’à Bukavu ? Nos amis de Kinshasa et de l’ouest congolais vivant en Europe ont la chance d’envoyer tout ce qu’ils veulent ‘chez eux’ par bateau jusqu’à Matadi, mais nous, du moins à ma connaissance, n’avons aucune infrastructure de ce genre. Si quelqu’un a une idée, elle est la bienvenue. Culturellement, patriotiquement, http://www.deo-namujimbo.com