Intervenons-nous

La gestion de la zone tampon entre le Parc national des Virunga et les espaces agricoles, connait des difficultés, notamment dans les groupements Rugari et Kisigari.

Cette situation été révélée lundi 23 août 2021, au cours d’une séance de réflexion sur la gouvernance de la zone tampon; organisée au bureau de la chefferie de Bwisha par le Centre d’Education pour la Protection de l’Environnement et Développement Durable (CEPED).  

« Aujourd’hui, le constat a été fait la zone tampon connait beaucoup de difficultés en termes de gestion. Les retombées de cette mauvaise utilisation des ressources de la zone tampon commencent à impacter directement le parc national des Virunga.  Par exemple, tous les arbres qui étaient dans la zone tampon  ont été abusivement exploités dans production du charbon et aujourd’hui les communautés commencent à dépasser la limite de la zone tampon pour se ressourcer en arbres pour la fabrication du charbon dans le parc. Mais aussi il y en a qui ont dépassé la limite même de la zone tampon pour commence à pratiquer l’agriculture à l’intérieur du parc,» regrette Méthode Bagurugumwe, un agent de la Fondation Virunga.

Pourtant, ces pratiques exercées dans cette zone, -un espace de terre compris entre le parc national des Virunga et les espaces agricoles-, sont interdites par la loi, dit-il. Et pour cela, plusieurs activités devront être menées pour s’assurer de la bonne gestion de cette zone.

«Les résultats de notre échange d’aujourd’hui viennent de mettre en place  une série d’activités qui seront développées afin de clarifier d’une façon cartographique la limite de la zone tampon et aller jusqu’à sa matérialisation. En plus de cela, on envisage élaborer un plan d’aménagement qui va différencier toutes différentes zones d’usage donc, ce plan va clairement identifier quelle est la zone d’habitation, la zone de reboisement et la zone de protection au sein de la zone tampon du parc national des Virunga dans les groupements de Rugari et Kisigari », ajoute Méthode Bagurugumwe.

Faustin Tawite, depuis Rutshuru

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