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L’organisation « Mwanamke Kesho » a sensibilisé lundi dernier des femmes et jeunes filles de Chidaho, dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu; sur leur hygiène, et sur les droits sexuels et reproductifs.

Cette organisation de promotion et de défense des droits des jeunes filles et des femmes; pense qu’il est important que des questions liées à la sexualité soient abordées dès le bas âge en famille; afin de garantir la santé de ces femmes, qui sont déjà privées de plusieurs autres droits fondamentaux.

Grâce Maroy, Coordonnatrice de Mwanamke Kesho, estime que malgré les efforts fournis depuis plusieurs années par différents intervenants; les conditions de la femme sont restées précaires et déplorables: «les droits lui reconnus, comme le droit à un logement décent, droit à une alimentation saine, à l’habillement… sont malheureusement bafoués par ceux qui sont sensés les garantir.» dit-t-elle.

Celle-ci estime qu’avec la participation de tous les acteurs, il est encore possible de bâtir une société consciente; où règne la justice et l’équité, à travers le rôle que peuvent apporter ces femmes.

 «Nous avons aujourd’hui la chance et l’opportunité de prévenir les maux qui gangrènent la Société actuelle pour la génération montante; celle d’avoir le choix, le pouvoir de décision de ce qu’elles veulent pour elles même et pour la société entière. Nous voulons construire un monde où la femme est entendue et respectée. Puisque ce n’est pas normal que la femme continue de mourir de faim; ou que des cas des malnutritions continuent d’être identifiés chez les enfants et femmes; dans un pays comme le nôtre, avec toute les richesses que nous possédons.» dit l’organisation.

Profitant de cette occasion, Mwanamke Kesho a remis le même jour des habits et savons à plusieurs dizaines de ménages. Une danse a également été jouée par des jeunes filles encadrées par cette organisation à Bukavu; en termes de soutien et de réconfort à celles de Chidaho.

«Nous avons porté un message d’espoir aux femmes et filles de Chidaho, leurs appelant à l’auto-prise en charge. La femme doit désormais apprendre à compter d’abord sur elle-même, s’accepter et se battre pour le respect de ses droits.» ajoute Mwanamke Kesho.

Jean-Luc M.

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