Une plainte vient d’être déposée par le député provincial Homer Bulakali au cabinet du procureur général près la cour d’appel de Bukavu, contre les soldats de la mission onusienne en République Démocratique du Congo (MONUSCO).
Ce député engagé dans la défense des droits humains, indique que dans sa plainte, des faits avérés prouvent suffisamment que des soldats de la MONUSCO, ont pris part aux crimes commis dans son pays.
Il cite par exemple le bombardement de la position des congolais en autodéfense à Kasheke en territoire de Kalehe, au Sud-Kivu en 2004, alors que le conseil de sécurité de l’ONU n’avait pas encore décidé de l’adoption du chapitre 7.
Il évoque aussi le laxisme complice lors du massacre de Kamananga à Bunyakiri, en territoire de Kalehe, dans la même province du Sud-Kivu, où des paisibles citoyens avaient été massacrés en date du 24 mai 2012 vers 5 heures du matin.
Selon lui, ce massacre est intervenu un jour après que les soldats de l’ONU aient été en patrouille au même endroit et au même moment, ce qui impliquerait selon lui, la complicité de ces derniers dans ce massacre.
Le troisième fait reproché aux soldats de l’ONU, c’est ce que ce député appelle « profanation des fosses communes » au terrain dit rond-point ISP par la mission de L’ONU, alors que des victimes de l’agression de la rébellion de 1996, 1998 et 2003, étaient enterrées dans ces fosses communes. » le rond-point de l’isp jadis utilisé comme jardin, fait sans aucun doute partie de ces lieux sacrés où nos concitoyens avaient été enterrés, au vu et au su du plus grand nombre.
Ce site avait été choisi pour des raisons que nous ignorons, afin d’y ériger une position des soldats onusiens » écrit Hommer Bulakali dans sa plainte.
Il rappelle la » passivité et la non intervention » des soldats onusiens, lors du massacre de Mutarule, en territoire d’Uvira.
En indiquant que la présence des ces soldats dans ce village doit avoir été motivée.
Le député Hommer Bulakali, fait savoir que d’autres éléments pourront être ajoutés dans le dossier au fur et à mesure que le dossier sera en instruction.
Tout en demandant au procureur général près la Cour d’Appel de Bukavu de s’atteler dans l’urgence dans ce dossier, le député Hommer Bulakali, insiste sur l’instauration de l’état de droit, qui selon lui, doit consister à juger les faits ici haut évoqués et leurs auteurs pour que réparation soit faite aux victimes.
» En conformité avec les compétences vous accordées par la loi, portant fonctionnement, organisation et compétences des juridictions, nous vous saisissons pour un traitement urgent de cette plainte. Ou alors, un choix vous est offert, pour un transfert par vous, vers les instances que vous jugerez utiles afin que le droit soit dit » insiste-t-il.
Bertin Bulonza
Un commentaire
Oui,in homme qu’il faut a la place qu’il faut,avance des belles chose pour vous et que Dieu vous aide avec CE courage inexplicable,nous voulons l’etat de droit et surtout savoir CE qui est ecrit dans le dos de la monusco en rdc