Président de la NDSCI sur l’axe sud de Walungu, Guershom Mubalama a été enlevé dans la nuit du dimanche 13 juillet 2025 à Bideka avant d’être retrouvé une heure plus tard, grièvement blessé. Des habitants dénoncent un acte ciblé contre son engagement.
L’activiste Guershom Mubalama, président de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) axe sud du territoire de Walungu, a été enlevé dans sa résidence à Bideka, dans la localité de Kahembarhi, dans la nuit du dimanche à lundi. Il a été retrouvé un peu plus d’une heure plus tard, abandonné dans un état critique, visiblement torturé.
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Selon les témoignages recueillis par La Prunelle RDC, l’attaque s’est produite vers 1 heure du matin. Un groupe de huit hommes armés, habillés en tenue militaire et munis de fusils, couteaux et machettes, ont fait irruption dans la maison après avoir forcé les portes. Ils ont brutalisé la famille, terrorisé son épouse, avant de l’emmener de force.
« Ils le frappaient à la tête et lui demandaient pourquoi il dénonçait l’insécurité et les malfrats », rapporte un habitant à La Prunelle RDC
Grâce à la mobilisation des riverains, notamment à l’aide de vuvuzelas et de sifflets, les ravisseurs ont fini par abandonner leur victime près d’une carrière de pierres en direction de Kanabambaga. L’activiste présentait des blessures profondes au cou et à la tête, causées par des coups de machette.
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Pris en charge dans un premier temps au Centre hospitalier de Bideka, Guershom Mubalama a ensuite été transféré dans une autre structure médicale pour recevoir des soins adaptés à la gravité de son état.
Connu pour son activisme en faveur des droits humains, Guershom Mubalama est une figure engagée dans la dénonciation des exactions commises dans les villages de la chefferie de Ngweshe et plus largement dans le territoire de Walungu (région occupée par la rébellion du M23). Son entourage et plusieurs habitants de Bideka estiment qu’il a été visé pour ses prises de position courageuses.
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La population appelle les autorités à renforcer la sécurité dans cette partie du Sud-Kivu, en proie à une recrudescence d’attaques armées menées par des groupes non identifiés.