Cinq jours sont passés depuis qu’on a recensé le dernier décès lié au covid-19 en République démocratique du Congo.
Le taux de létalité qui était très élevé, soit 11,2%, dans les premières semaines de l’annonce de la pandémie semble être revu à la baisse et le nombre des décès continue à baisser au jour le jour. Il s’élève aujourd’hui à 8,5% contre 6,1% au niveau mondial.
Il y a plus d’un mois depuis que le coronavirus a été signalé en RDC via la capitale Kinshasa. C’est fut un congolais qui revenait de la France. D’autres cas importés se sont faits enregistrer et des morts s’en étaient suivies.
Le premier décès est enregistré le 21 mars dernier alors qu’on avait encore que 30 cas. Le deuxième est annoncé, deux jours après. Il ne se passait donc pas un jour sans compter un ou deux décès liés au coronavirus.
Cela serait lié à plusieurs facteurs, notamment, la mauvaise prise en charge liée aussi au manque d’équipement dans des structures sanitaires. Le personnel soignant aussi qui n’était encore préparé pour faire face à cette dangereuse maladie mais aussi la comorbidité des patients testés positifs au coronavirus en RDC.
Un mois plus tard, la situation semble être maîtrisée même si on ne sait pas l’affirmer vu le nombre des tests déjà effectués par rapport aux nombre d’habitants. Même le taux de prévalence semble ne pas être trop inquiétant.
Alors que l’Organisation mondiale de la santé et même l’Organisation des Nations unies craignaient le pire en Afrique à partir de ce mois de mars, la vitesse de propagation de ce virus en Afrique n’est la même qu’en Occident. Le controversé professeur français, Raoult Didier a lui pensé que l’écosystème de l’Afrique n’était favorable au covid-19.
Qu’à cela ne tienne, des mesures de restriction pour contrer la pandémie reste de rigueur sur toute l’étendue du pays. Des écoles et églises restent toujours fermées, des rassemblements de plus de 20 personnes ne peuvent être acceptées.
A Bukavu, l’une des villes touchées avec 3 cas de coronavirus, le port de masque a été rendu obligatoire à tous les habitants. Les personnes de troisième age y ont été obligé de s’auto-confiné.
Jean-Luc M.