La justice populaire est devenue monnaie courante en ville de Goma et dans le territoire de Nyiragongo, malgré la présence des rebelles du M23 AFC. En l’espace d’une semaine, du dimanche 9 février au mardi 18 février 2025, plus de 20 personnes ont été brûlées vives et lapidées par des habitants en colère.
Selon les informations recueillies, ces victimes étaient des présumés voleurs, certains armés, d’autres non, qui continuaient à troubler la quiétude des habitants dans plusieurs quartiers de Goma et de Nyiragongo.
Le slogan « pas de prison », attribué au mouvement du M23 AFC, semble avoir encouragé cette montée de violence, bien que la justice populaire entraîne souvent des erreurs et des victimes innocentes.
Un témoin rencontré ce mardi 18 février 2025 a déclaré que l’absence de l’État de droit favorise ces lynchages.
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« Quand il n’y a pas de loi, plusieurs personnes perdent la vie à cause de conflits et d’accusations infondées », a-t-il expliqué.
Il convient de noter que les corps des présumés voleurs exécutés depuis le 9 février ont été récupérés par la Croix-Rouge le samedi 15 février 2025 dans différents quartiers de Goma et du territoire de Nyiragongo.